L’Inter s’est fait peur mais a tenu tête
au Bayern : un nul épique, un billet arraché pour défier le Barça
en demi-finale de C1.
San Siro a grondé,
vibré, tremblé sous la pluie et le vent, mais l’Inter n’a pas cédé.
Dans un quart de finale retour haletant, les Nerazzurri ont arraché
un match nul 2-2 face au Bayern Munich, suffisant pour décrocher
leur ticket pour le dernier carré de la Ligue des Champions. Une
qualification pleine de caractère, arrachée dans la douleur, face à
une équipe bavaroise techniquement dominante mais trop fébrile dans
les zones de vérité.
Kane frappe, l’Inter répond
dans la foulée
Comme à l’aller, le
Bayern a pris les commandes du jeu. Plus de 65 % de possession, des
circuits bien huilés, un pressing intense… Et un but logique à la
52e minute : Harry Kane, oublié au second poteau, a puni une
défense italienne trop laxiste sur l’action. Mais l’Inter, piquée
au vif, a réagi avec l’orgueil d’un géant blessé. À peine six
minutes plus tard, Lautaro Martinez égalisait sur un corner, avant
que Benjamin Pavard ne fasse exploser San Siro à la 61e, lui aussi
sur coup de pied arrêté. En deux coups de griffes, les Italiens
renversaient le score.
Le Bayern, dos au
mur, n’a pas abdiqué. À un quart d’heure du terme, Eric Dier
surgissait sur corner pour placer une tête imparable. 2-2, et à
nouveau un but de la qualification à marquer pour les Bavarois.
Mais malgré les assauts répétés, malgré les tentatives d’Olise ou
les percées d’Alphonso Davies, Sommer et sa défense ont tenu. Un
mur, froid et compact, comme Milan sait les dresser.
L’Inter s’offre un
remake
Au terme d’une double
confrontation tendue, souvent déséquilibrée sur le plan technique,
l’Inter a fait parler sa résilience. À défaut de dominer, elle a
frappé au bon moment, sur ses rares temps forts. Et elle s’offre
une demi-finale de rêve contre le FC Barcelone. Un choc qui
rappellera aux tifosi les grandes heures du triplé de 2010. Cette
fois encore, il faudra souffrir. Mais l’Inter a prouvé qu’elle
savait faire.
Source link