L’Olympique de Marseille traverse une
saison marquée par de vives tensions dans le vestiaire.
Dans les rangs de l’Olympique
de Marseille, les saisons se suivent et se
ressemblent, au fond. Parce que la passion et l’émotion prennent
souvent le pas sur la réflexion. Il y a un an, la photographie du
classement était pourtant bien distincte de celle d’aujourd’hui.
Décroché des premières places, le club phocéen avait fait une croix
sur une qualification européenne après un exercice à 4 entraîneurs
raté dans les grandes largeurs.
Cette campagne 2024-25 a ramené l’OM à des altitudes plus
conformes à son ambition, mais à Marseille plus qu’ailleurs, il en
faut davantage pour que la vie soit un long fleuve tranquille.
Malgré une troisième place qui laisse l’équipe de Roberto De Zerbi
dans les clous pour ses objectifs, cette dernière ligne droite a
été entamée sur une pente très glissante.
Il y a les résultats – 4 défaites sur les 5 derniers matchs
(face à Auxerre, Lens, Paris et Reims) – et il a tout ce que cela
engendre derrière : les réactions, ou plutôt les surréactions des
uns et des autres. Après la croisade contre les arbitres et le
dérapage de Pablo Longoria, il y a donc eu ce début de mutinerie à
la Commanderie, marquant une vraie fracture entre Roberto De Zerbi
et ses joueurs après la contre-performance humiliante à Reims
(1-3). Président, directeur du football, entraîneur et joueurs :
tout ce beau monde se rejoint au moins dans ses excès, diffusant un
vent de panique plus fort que le mistral, de nature à balayer
toutes les bonnes choses de cette saison. Pour la faire courte,
l’OM se tire une balle dans le pied. Une fois de plus.
OM : l’attitude de Roberto De Zerbi pointée du doigt
Magnéto avec un petit rappel des faits : L’Équipe rapporte de
vives tensions survenues au centre d’entraînement en ce début de
semaine. De Zerbi aurait signifié à ses joueurs qu’il ne souhaitait
pas les entraîner afin de marquer le coup. Une initiative très mal
perçue par le groupe, qui aurait alors envisagé de ne pas chausser
les crampons pour la séance, avant d’être ramené à la raison par
Mehdi Benatia, venu jouer les médiateurs.
Mais ce ne sont pas les seuls actes relayés par le quotidien
français. Tout au long de la saison, plusieurs joueurs de
l’effectif aurait été ciblé de manière assez véhémente par Roberto
De Zerbi, certains épisodes virant à l’humiliation. Cela ne
concerne pas forcément Mason Greenwood et Luis Henrique, deux cas
rendus publics par les choix de l’Italien, qui parlent
d’eux-mêmes.
Dans la sphère privée du vestiaire, en revanche, l’entraîneur de
l’OM aurait été très cassant avec certains éléments, à commencer
par Pol Lirola. Les deux hommes se seraient violemment disputés
suite à la prestation catastrophique de l’Espagnol en Champagne. De
Zerbi lui aurait même lancé en substance : « Personne ne
voulait de toi dans ce club l’été dernier. J’ai été le seul à
croire en toi. Et tu me remercies en défendant comme cela ?
».
De Zerbi et un joueur proche d’en venir aux mains
Plus tôt dans la saison, Roberto De Zerbi aurait également eu
une attitude très offensive avec Ismaël Koné. Le milieu de terrain
prêté au Stade Rennais cet hiver aurait même failli en venir aux
mains avec son coach suite à l’une des nombreuses réflexions dont
il a fait l’objet. Un malaise symbolisé par le discours tenus par
l’international canadien dans le vestiaire de son nouveau club
après son premier but en Ligue 1, inscrit avec Rennes face à
Angers, dimanche (3-0) : « Les 7 derniers mois que j’ai
vécus ont été très difficiles… ». Ces mots raisonnent un
peu plus encore, aujourd’hui.
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