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Sorti en 2012, le film Prometheus a relancé la saga Alien en soulevant de nouveaux mystères. Pourtant, plusieurs interrogations majeures posées par ce prequel demeurent irrésolues à ce jour dans l’univers cinématographique Alien.
Tl;dr
- Prometheus privilégie la philosophie à la continuité Alien classique.
- Les origines des Ingénieurs et du xénomorphe restent floues.
- Le lien humain-Ingénieur et le rôle du mutagène sont inexpliqués.
Une préquelle aux ambitions philosophiques, loin de la tradition Alien
Lorsque Ridley Scott a réalisé Prometheus en 2012, nombre de spectateurs s’attendaient à ce que le film serve de passerelle limpide vers l’univers sombre qu’il avait initié en 1979 avec Alien. Attentes déçues : plutôt que d’offrir un chemin direct menant à l’apparition du mythique xénomorphe, le film s’aventure sur des terrains nettement plus métaphysiques. Les thèmes de la création, de la foi et du destin cosmique humain prennent le pas sur les codes horrifiques du cycle original. Résultat : une œuvre fascinante, certes, mais perçue par beaucoup comme un récit parallèle, détaché de l’intrigue canonique.
Mystères des Ingénieurs et rituels ambigus
Dès son ouverture, Prometheus intrigue : un Ingénieur isolé ingère une substance noire au bord d’une cascade primitive, puis se désintègre violemment – son ADN se mêlant aux eaux naissantes de la Terre. S’agit-il d’un sacrifice fondateur ? D’un geste rituel ou d’une expérimentation scientifique ? Là où certains espéraient des réponses franches, le film multiplie les zones d’ombre autour des motivations profondes des Ingénieurs. Même les suites, dont Alien: Covenant, n’éclairent ni leur philosophie ni leurs pratiques de « semence » planétaire.
L’énigme du mutagène noir et l’échec du lien génétique
L’introduction du fameux mutagène noir, arme biologique destructrice capable de générer toutes sortes d’aberrations vivantes, renforce encore la perplexité. Si le long-métrage établit clairement une parenté génétique entre humains et Ingénieurs – via une analyse ADN concordante à 100% – il élude systématiquement les raisons et mécanismes derrière cette connexion. Le spectateur découvre aussi que les Ingénieurs avaient planifié notre éradication par le biais du mutagène, sans comprendre pourquoi ces créateurs souhaitaient soudain anéantir leur propre œuvre.
Pour mieux saisir ce labyrinthe narratif, rappelons quelques points essentiels :
- Le Deacon : Créature hybride née dans le final, elle diffère du xénomorphe classique tant par son aspect que par sa genèse.
- L’intervention de David : Dans Alien: Covenant, cet androïde façonne lui-même les premiers ovos et facehuggers via ses expériences sur le mutagène.
- L’absence persistante de la Reine Xénomorphe : Ni Prometheus ni Covenant n’expliquent son origine ou sa place dans l’évolution du monstre.
L’héritage ambigu d’un film audacieux
En définitive, malgré ses visuels époustouflants et sa portée philosophique assumée, Prometheus laisse plus de portes ouvertes qu’il n’en ferme. Le récit a enrichi la mythologie tout en frustrant ceux qui rêvaient d’une transition limpide vers l’œuvre originale. Les fans demeurent donc face à une énigme persistante : la genèse exacte du xénomorphe et les desseins ultimes des Ingénieurs restent enfouis quelque part entre science-fiction et métaphysique… En attendant qu’une suite ose lever définitivement le voile.
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