Il avait tout pour durer à Marseille,
mais Roberto De Zerbi pourrait déjà faire ses valises. L’Inter
Milan veut en faire son nouvel entraîneur.
Après une saison seulement sur
le banc de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi pourrait
quitter la cité phocéenne. L’idée semble folle tant l’Italien a
conquis le Vélodrome, tant sportivement qu’humainement. Mais à en
croire Fabrizio Romano, généralement bien informé sur le mercato,
De Zerbi figure parmi les deux derniers candidats retenus par
l’Inter Milan pour succéder à Simone Inzaghi. À ses côtés : un
certain Cesc Fabregas.
L’intérêt des Nerazzurri
intervient alors qu’Inzaghi, affaibli par la lourde défaite en
finale de Ligue des champions contre le PSG (5-0), s’apprête à
quitter le club. L’Inter veut repartir sur de nouvelles bases, et
le profil de De Zerbi séduit. Une surprise,
car le coach marseillais avait encore récemment démenti toute
velléité de départ, affirmant : « Je suis heureux à Marseille, je n’ai reçu aucun appel.
» Mais en football, les scénarios peuvent basculer en une
journée.
Ce serait un coup dur pour
l’OM. De Zerbi, en un an, a non seulement qualifié le club pour la
prochaine Ligue des champions en terminant deuxième de Ligue 1,
mais il a surtout ramené une identité forte à l’équipe. Son entente
avec Pablo Longoria et Mehdi Benatia semblait sincère, construite
sur une confiance mutuelle. Partir maintenant, alors qu’il est sous
contrat jusqu’en 2027, et qu’il dispose d’une clause libératoire de
6 millions d’euros, poserait question.
De Zerbi, un choix
contre-nature ?
Autre élément étonnant : De
Zerbi est un tifoso assumé de l’AC Milan. Rejoindre l’Inter, rival
historique, n’est donc pas un geste anodin. D’autant que l’AC Milan
avait pensé à lui avant de choisir Massimiliano Allegri. Même si
l’appel de l’Italie peut être fort, ce choix pourrait surprendre
bien au-delà de Marseille.
À quelques semaines de la
reprise de l’entraînement, les supporters marseillais oscillent
entre stupeur et résignation. L’homme qui a redonné ses lettres de
noblesse au club pourrait filer par la petite porte. Si ce scénario
se confirme, ce serait un coup de tonnerre pour l’OM… et un cruel
rappel de l’instabilité chronique du football moderne.
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