Leroy Sané préfère ce drôle de club à l’OM !

Il fut un temps où l’évocation d’un international allemand dans
le viseur de l’Olympique de Marseille aurait enflammé la Canebière.
Et cet été, c’est le nom de Leroy Sané qui est apparu dans les
radars phocéens.
D’après les échos qui ont circulé, des émissaires de l’OM ont
sondé l’entourage du joueur, fraîchement libéré par le Bayern
Munich. Mais malgré l’intérêt et les premières prises de contact,
l’ailier ne serait pas emballé par l’idée de rejoindre la Ligue 1.
Pire : Sané aurait clairement d’autres priorités… dont un club qui
a terminé 17e de Premier League cette saison.

Car selon Sky
Deutschland, Pini Zahavi, nouvel agent du joueur, a
proposé ses services à Tottenham. Et malgré leur saison poussive en
championnat, les Spurs restent dans les petits papiers de Sané. Il
faut dire que le club londonien, bien qu’en difficulté, vient de
remporter la Ligue Europa et disputera donc la prochaine Ligue des
Champions. Une donnée importante pour l’international allemand, qui
privilégie la visibilité européenne à la reconstruction d’un projet
marseillais. Et Tottenham, avec ses titres européens (quatre en
tout dans son histoire), conserve un certain prestige.

Un vent
d’Allemagne sur l’OM : Sané dit non

Ce choix peut surprendre, mais
il s’explique aussi par le passé de Sané. L’ancien joueur de
Manchester City garde un excellent souvenir de la Premier League.
Son explosivité et son style ont fait merveille sous Pep Guardiola,
et un retour dans un championnat qu’il connaît bien pourrait
relancer sa carrière après une saison moins aboutie en Bavière. À
28 ans, Sané souhaite un dernier gros défi, mais dans un
environnement où il ne part pas de zéro. Londres lui offre cela,
pas Marseille.

OM recalé : Leroy Sané
choisit Tottenham

Pour les supporters olympiens,
cette situation est un cruel rappel : les grandes stars européennes
se montrent rarement enclines à s’engager dans un projet en Ligue
1, surtout dans un club qui n’a plus rien gagné depuis treize ans.
Les Allemands en particulier – après l’âge d’or des Klinsmann,
Voller ou Bierhoff dans les années 90 – semblent avoir déserté le
paysage français. L’OM, malgré son aura, peine à attirer ces
profils.

Cette préférence de Sané ne
constitue pas une trahison, mais elle révèle une tendance. Le
championnat français, hormis le PSG, attire peu les stars majeures
de Bundesliga. L’OM, pourtant ambitieux sur le marché, se heurte à
une concurrence féroce et à une image encore insuffisamment
valorisée en Europe. Tant que le club n’aura pas solidifié sa place
parmi les ténors continentaux, ce genre de désillusion risque de se
répéter.