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L’ancien champion du monde a décliné une
demande du quotidien sportif, pourtant partenaire de longue date.
Et les raisons intriguent…
Il est l’une des voix les plus écoutées et respectées du
football français. Champion du monde 98, légende des Bleus et du
Bayern Munich, Bixente Lizarazu est aussi un consultant et
chroniqueur influent, notamment pour le quotidien L’Équipe,
où il livre ses analyses sans concession. Pourtant, cette
collaboration de longue date n’empêche pas l’ancien latéral de
parfois fermer la porte, même à ses propres collègues. Sollicité
récemment par le journal pour revenir sur un épisode précis et
douloureux de sa carrière de joueur, « Liza » a opposé
une fin de non-recevoir. Un refus net et surprenant qui en dit long
sur la cicatrice laissée par ce chapitre de sa vie.
Le sujet tabou : Son passage raté à l’Olympique de
Marseille
Ce sujet que Bixente Lizarazu refuse catégoriquement d’aborder,
c’est son unique et malheureuse saison à l’Olympique de Marseille,
en 2004-2005. Alors que
L’Équipe préparait un dossier sur les retours de champions
du monde français dans l’Hexagone, les journalistes ont
naturellement souhaité recueillir le témoignage de Lizarazu sur
cette expérience, qui s’était soldée par un échec cuisant. Mais
l’ancien joueur « n’a pas souhaité revenir sur cet
épisode », coupant court à toute discussion. Une blessure
visiblement encore à vif, près de vingt ans après les faits.
Il faut dire que ce passage à l’OM reste l’un des plus grands
points noirs de sa carrière. Arrivé en 2004 en star, auréolé de ses
titres avec le Bayern Munich, son retour en France devait être
triomphal. Mais le rêve a rapidement tourné au cauchemar. En
conflit avec l’entraîneur de l’époque, Philippe Troussier, qui perd
peu à peu confiance en lui, Lizarazu se retrouve sur le banc, puis
complètement écarté de l’équipe. Incapable de supporter cette
situation, il rompra son contrat au bout de six mois seulement pour
retourner en Bavière, laissant l’image d’un come-back totalement
raté.
Une blessure encore vive chez Lizarazu
Si la douleur d’un tel échec est compréhensible, ce refus de
s’exprimer peut interroger de la part d’un consultant qui n’hésite
jamais à demander de la transparence aux joueurs et entraîneurs
actuels. En « envoyant balader » ainsi les journalistes
de son propre média sur un sujet qui le concerne personnellement,
Lizarazu montre une certaine fébrilité. Une attitude jugée
« pas très sympathique » par certains, qui y voient une
franchise à géométrie variable : intraitable avec les autres, mais
silencieux sur ses propres échecs.
En définitive, ce « non » de Bixente Lizarazu à
L’Équipe révèle surtout qu’une blessure ne s’est jamais
vraiment refermée. Son passage à l’OM reste un souvenir trop
douloureux pour être évoqué publiquement, même avec le recul des
années. Cela témoigne de la violence et de l’exigence d’un club
comme Marseille, capable de broyer même les plus grands champions
quand les choses tournent mal. La porte de ce souvenir reste donc
fermée à double tour par l’un des plus grands arrières gauches de
l’histoire du football français.
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