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Le réalisateur de John Wick a insufflé son style percutant à une série d’animation Adult Swim

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Le réalisateur de John Wick a apporté son expertise des scènes d’action chorégraphiées à une série d’Adult Swim, contribuant ainsi à façonner l’esthétique percutante et stylisée de ce programme animé destiné à un public adulte.

Tl;dr

  • « Lazarus » séduit visuellement mais déçoit sur le fond.
  • Chad Stahelski signe des séquences d’action saisissantes.
  • L’influence de « Cowboy Bebop » plane, sans l’égaler.

Quand la forme prime sur le fond dans « Lazarus »

Le nouveau projet animé de Shinichirō Watanabe, « Lazarus », suscitait une immense curiosité chez les amateurs du genre. Après l’aura mythique de « Cowboy Bebop », série qui a redéfini le space western et dont l’ombre plane encore sur tout ce qu’entreprend son créateur, difficile d’imaginer que cette dernière production puisse en égaler la puissance narrative. Pourtant, nombreux étaient ceux qui espéraient retrouver la magie opéra-noir et l’élégance jazzy qui ont forgé la légende du maître japonais.

Un univers futuriste dominé par une étrange addiction

Sur le papier, l’intrigue de « Lazarus » s’avère prometteuse : dans un futur proche, la douleur – qu’elle soit physique ou psychologique – a trouvé son remède miracle grâce à un antidouleur révolutionnaire baptisé Hapna. Très vite, chaque citoyen intègre ce produit à son quotidien. Mais le rêve tourne court lorsqu’un certain Dr. Skinner, concepteur du médicament, annonce à la planète qu’un compte à rebours mortel est enclenché : tous ceux ayant absorbé Hapna périront dans les trente jours, le temps que la substance mute dans leur organisme.

Face à ce danger imminent, une chasse désespérée pour retrouver Skinner s’engage. Pourtant, même dans un contexte apocalyptique, sauver l’humanité ne fait pas consensus parmi les protagonistes.

L’art du mouvement signé Stahelski

Là où « Lazarus » se distingue véritablement, c’est dans sa réalisation des scènes d’action. Le savoir-faire de Chad Stahelski, réputé pour ses chorégraphies explosives sur « John Wick », insuffle ici une énergie rare au récit. Les affrontements ne se contentent pas de singer le gun-fu hollywoodien : ils révèlent toute la virtuosité du tandem Stahelski-Watanabe, fusionnant fluidité et intensité dans un ballet cinétique impressionnant.

Axel, le héros principal – sorte d’héritier désabusé de Spike Spiegel –, évolue avec nonchalance et audace entre parkour urbain et combats rapprochés spectaculaires. Sa démarche semble traduire cette certitude désinvolte d’être toujours capable d’esquiver l’improbable coup fatal.

Pour aboutir à un tel résultat, chaque mouvement a été minutieusement conçu en amont avec Jeremy Marinas (chorégraphe de « John Wick ») et retranscrit par les animateurs de MAPPA via des prévisualisations précises.

Un style éclatant qui peine à masquer une histoire creuse

Malgré ces qualités visuelles indéniables et une atmosphère inspirée de ses illustres prédécesseurs – on pense forcément à « Samurai Champloo » ou même aux références citées par Stahelski lui-même : « Cowboy Bebop », notamment –, « Lazarus » laisse jusqu’ici un goût d’inachevé. L’enrobage soigné ne suffit pas à masquer la vacuité du scénario : on contemple certes de superbes séquences… mais on attend toujours qu’elles servent réellement un propos plus profond.

Ainsi s’affirme ce paradoxe : si Watanabe maîtrise mieux que jamais l’art du style, il n’a pas (encore ?) retrouvé la force narrative qui fit son génie.

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