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Belgique-France, les notes des Bleus : Mbappé intenable, Pogba influent

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L’équipe de France a renversé la Belgique, ce jeudi soir, en demi-finale de la Ligue des Nations, au terme d’un scénario rocambolesque (3-2). Voici l’évaluation des Bleus.

Hugo Lloris (6) : Le capitaine de l’équipe de France a vécu un match tout en contrastes. Explosif sur sa ligne pour réaliser deux arrêts exceptionnel sur des tirs secs de De Bruyne (3e, 73e), le gardien des Bleus est resté scotché sur sa ligne sur les deux buts belges, signés Carrasco (37e) et Lukaku (41e).

Benjamin Pavard (5) : En grande difficulté dans le un contre un et l’appréciation des courses – il se fait enrhumer par Carrasco sur le but (37e) et sur le but refusé à Lukaku (87e) – le latéral du Bayern a confirmé qu’il n’était pas à son aise dans ce rôle de piston. Il sauve néanmoins son match en distillant ce centre décisif pour Théo Hernandez, au finish (90e). Remplacé par Dubois (90e+2).

Jules Koundé (6) : Il y a encore du déchet dans son jeu défensif, notamment dans le placement (impliqué sur le but refusé de Lukaku), mais il a certainement rendu sa meilleure copie en Bleu. Il a joué avec personnalité, à l’image de ce tacle autoritaire en première période, au moment où les Bleus coulaient.

Raphaël Varane (5) : Le défenseur de Manchester United s’est lui aussi fait bouger par Lukaku (3e), mais il est aussi monté en puissance en seconde période pour annihiler des situations de contre. Précieux dans le temps fort français.

Lucas Hernandez (5) : Il a imposé sa hargne d’entrée de jeu pour marquer son territoire, mais Lukaku l’a éliminé trop facilement sur le second but belge (41e). Une action qui lui a coupé les jambes, malgré une seconde période moins tourmentée.

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Théo Hernandez (7) : Le petit frère de Lucas n’aura donc pas attendu longtemps pour débloquer son compteur en Bleu. Il a d’abord livré un gros duel défensif face à Castagne, avant de se lâcher offensivement. Et si son marquage a été aléatoire, sa frappe splendide – l’une de ses grandes forces à Milan – délivre les Bleus au bout de la nuit (3-2, 90e). Une belle image.

Adrien Rabiot (5) : Présent à la récupération du ballon mais assez neutre dans son utilisation, l’ancien titi parisien a fait le métier sans avoir une influence notable. Une copie assez mitigée. Remplacé par Tchouaméni, volontaire (75e).

Paul Pogba (7) : Il persiste encore ce sentiment que le pouvoir de création des Bleus au milieu reste dans ses pieds, ce qui dit aussi beaucoup de la marge de progression de cette équipe. Son jeu long et sa technique léchée dans les combinaisons ont encore fait des merveilles, à l’image de ces ouvertures pour Benzema (13e, 65e). Quelques gourmandises techniques, aussi. Il aurait mérité de scorer sur une frappe « façon finale de Coupe du Monde » qui oblige Courtois à sortir le grand jeu (76e) avant un missile sur coup-franc venu s’écraser sur l’arête (89e). Alors oui, il y a à redire sur son activité défensive, avec cette impression de dilettante. Mais l’ensemble fait pencher la balance du bon côté.

Antoine Griezmann (5) : Le plus effacé du trio. Après son récital contre la Finlande, le meneur de jeu des Bleus a encore rendu une prestation en-deça des attentes. S’il a tenté de jouer juste entre les lignes, il a aussi longtemps manqué d’influx dans la création, et de précision dans la zone de finition (58e, 63e). Mais sa ténacité lui a permis d’obtenir penalty sur un contact avec Tielemans (65e). Il a mieux terminé le match, à l’image de cet enchaînement contrôle-frappe (79e).

Kylian Mbappé (8) : Le Parisien signe son meilleur match en 2021 avec la sélection. On l’a vite senti électrique. Une première accélération foudroyante conclue par une talonnade qui aurait mérité preneur (6e), quelques situations dans le désert de la première période (22e, 45e) avant de devenir irrésistible en seconde. Sa réussite remarquable dans le un-contre-un, ses changements d’appui et ses choix plutôt bien senti ont mis la défense belge au supplice, à l’image de ce superbe dribble extérieur côté droit que Griezmann n’a pu exploiter (56e). Il a ensuite Karim Benzema après une nouvelle fulgurance sur le but de l’espoir (64e). Et cerise sur le gâteau, il n’a tremblé sur son penalty, puissant et précis, pour chasser les fantômes de l’été (1-1, 69e). Magistral, le soir de sa 50e.

Karim Benzema (7) : Longtemps isolé, le Madrilène s’est attelé à jouer juste et à bien se déplacer pour trouver l’ouverture. Ses combinaisons, ses remises et ses ouvertures ont donné de l’air au jeu. Côté finition, il a été l’auteur d’une reprise astucieuse d’une aile de pigeon (7e), avant de relancer les Bleus sur une très belle frappe en pivot qui vient se loger dans le petit filet (62e). Son entente avec Mbappé a été nette. Remplacé par Veretout (90e+6).

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