Le mauvais signe pour Arsenal qui booste les rêves du PSG

À l’heure de défier le Paris Saint-Germain en demi-finale aller
de Ligue des champions, Arsenal doit composer avec un passé
(récent) européen qui n’incite pas à l’optimisme. Lors de leurs
quatre dernières demi-finales européennes, toutes compétitions
confondues, les Gunners n’ont remporté qu’une seule manche aller :
c’était en 2019, contre Valence (3-1). À trois autres reprises,
Arsenal a été accroché ou battu : défaite contre Villarreal en 2021
(2-1), nul face à l’Atlético en 2018 (1-1) et revers contre
Manchester United en 2009 (1-0). Cette incapacité récurrente à
dominer une demi-finale aller pourrait bien ouvrir une brèche pour
le PSG.

Des absences et des statistiques favorables au PSG

Même si Paris a chuté à l’Emirates en phase de groupes (0-2),
plusieurs éléments invitent à l’optimisme côté parisien. Arsenal
devra composer sans Thomas Partey, pilier de son milieu de terrain,
suspendu ce soir.
Une absence qui pourrait peser lourd face à l’entrejeu technique et
énergique du PSG. De plus, Luis Enrique connaît bien la Premier
League : l’entraîneur espagnol présente un bilan positif contre les
clubs anglais, avec 7 victoires, 3 nuls et 4 défaites toutes
compétitions confondues. Un signe encourageant alors que Paris rêve
d’une nouvelle finale.

Et si
Arsenal craquait encore ? Le signe qui booste Paris

Côté statisticiens, Octa se montre prudent :
les modèles mathématiques placent Arsenal légèrement favori pour
cette rencontre. Toutefois, le poids de l’histoire pèse parfois
autant que les prévisions algorithmiques. Arsenal a montré par le
passé ses limites lors des premiers actes européens sous haute
tension. Si Paris aborde ce match avec sérieux et intensité,
l’opportunité d’arracher un résultat positif à Londres est
réelle.

Paris prêt à déjouer les pronostics

Ce mardi soir, le PSG n’aura rien à perdre mais tout à gagner.
Forts d’un effectif expérimenté, d’un entraîneur rompu aux joutes
européennes et d’un contexte historique plutôt favorable, les
Parisiens peuvent espérer faire mentir les prédictions. Un bon
résultat à l’Emirates serait non seulement un pas vers la finale…
mais aussi un premier grand exploit dans ce printemps européen.