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Le Barça avait l’occasion de frapper fort
dans la course au titre… mais a calé à domicile face au Betis,
malgré une entame parfaite.
Un faux pas frustrant. Une soirée qui aurait pu être celle du
décollage, mais qui se referme sur un goût d’inachevé. Quelques
heures après le revers du Real Madrid face à Valence, le FC
Barcelone avait l’occasion rêvée de prendre le large en tête de la
Liga. Mais face à un Betis rugueux et inspiré, les Catalans ont dû
se contenter d’un nul (1-1) au terme d’une rencontre dominée sans
être maîtrisée.
Tout avait pourtant bien commencé. Dès la 7e minute, Gavi
profitait d’un bon service de Ferran pour punir son ancien club
d’un tir croisé imparable. Montjuïc vibrait, le Barça déroulait et
semblait parti pour une soirée tranquille. Mais le piège andalou
allait se refermer. Compact et discipliné, le Betis ne paniquait
pas. Sur un corner mal défendu, le défenseur Natan s’élevait plus
haut qu’Araujo pour égaliser de la tête (1-1). Une égalisation
contre le cours du jeu, mais parfaitement exploitée.
La suite ? Une attaque-défense, comme souvent cette saison à
domicile. Le Barça a monopolisé le ballon, mais a manqué de
tranchant dans le dernier geste. Pedri a buté sur Adrián, Lamine
Yamal n’a pas trouvé la faille, et Ferran a vendangé de près. Même
le missile de Gavi en seconde période a été contré in extremis. Le
gardien bético, en état de grâce, a écœuré les attaquants blaugrana
jusqu’au bout.
L’opportunité gâchée du Barça
Hansi Flick avait pourtant misé sur un onze compétitif, malgré
quelques précautions avant Dortmund. Raphinha a démarré sur le
banc, mais est entré pour secouer le bloc adverse. Peine perdue.
Les minutes ont filé, la lucidité s’est évaporée, et même le
dernier rush initié par Fermín et Raphinha est venu mourir sur les
gants d’un Adrián en lévitation.
Le Barça gagne un point… mais en perd deux dans la course au
titre. L’occasion était belle de frapper un grand coup, mais les
hommes de Flick ont manqué de tranchant. Et pendant que Madrid
respire malgré son faux pas, les Catalans ruminent une frustration
évitable. Le sprint final est lancé, et chaque détail comptera
désormais.
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