Les critiques tombent sur Messi après la
défaite de Miami face à Dallas. Une voix emblématique du foot
américain dénonce un « manque de respect ».
Le silence n’aura pas duré longtemps
après la défaite 4-3 de l’Inter Miami contre Dallas. Et c’est
une légende du football américain qui a dégainé la première. Dans
son dernier podcast, cet ancien international, très influent dans
le paysage médiatique US, n’a pas mâché ses mots après l’absence de
Lionel Messi et d’autres stars lors de cette rencontre. Selon lui,
c’est une véritable gifle infligée aux fans et aux adversaires. Une
attaque en règle contre le génie argentin ? C’est ce que laisse
penser le ton virulent de cette sortie médiatique.
En réalité, derrière ce coup de gueule se cache Alexi Lalas,
héros de la Coupe du monde 1994 et désormais figure incontournable
du « soccer » américain. Le vrai cœur de sa critique ? Le
staff de l’Inter Miami, accusé de ne pas respecter ni les
supporters, ni les adversaires, en choisissant de reposer Messi,
Suárez, Busquets et Alba malgré leur état de forme.
« Quand tu paies pour voir Messi et que tu te retrouves
avec une équipe B, c’est un manque de respect », lâche
Lalas,
qui s’interroge aussi sur le modèle économique de la
franchise.
Ce qui irrite Lalas,
c’est surtout le sentiment que Dallas a été sous-estimé.
« Ils pensaient s’en sortir avec un onze remanié. Dallas
les a fait payer », explique-t-il. Selon lui, cette
gestion désinvolte des stars remet en cause la crédibilité de
l’équipe et ternit l’image de la MLS. Pour les fans présents, la
frustration est double : défaite sur le terrain et frustration en
tribunes.
Messi au cœur d’un débat plus large
Bien que la critique vise officiellement le staff, la figure de
Messi reste omniprésente. Son statut de méga-star implique des
attentes constantes, et son absence, même stratégique, ne passe
pas. Lalas résume l’état d’esprit ambiant : « Quand Messi
ne joue pas, c’est toute une économie qui s’effondre ».
Une déclaration qui en dit long sur le poids que porte l’Argentin…
même sur le banc.
Cette polémique relance un vieux débat : comment concilier
exigence sportive, préservation des stars et satisfaction du public
? Avec un Messi au centre de tout, la moindre décision prend une
ampleur nationale. Et si Lalas a mis les pieds dans le plat, il
n’est sûrement pas le dernier à le faire.
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