Laure Boulleau démonte Christophe Dugarry : « Ridicule ! »

Laure Boulleau et Christophe Dugarry, figures incontournables du
paysage footballistique français, ne partagent décidément pas la
même vision du sport roi. Alors que la nouvelle formule de la Ligue
des Champions fait polémique, l’ex-internationale a taclé sans
ménagement les critiques de son confrère, lui rappelant avec verve
que « le football ne se consomme pas de la même façon par tout
le monde ». Un clash subtil, mais révélateur de deux
philosophies irréconciliables.

Laure Boulleau vs Dugarry : le cœur du débat

Christophe Dugarry, consultant sur RMC, n’a pas mâché ses mots :
pour lui, la nouvelle formule relève de la « junk food » –
une malbouffe footballistique. « Plus de gros matches, mais
pour quelle intensité ? », a-t-il déploré, critiquant le flux
incessant de rencontres (18 en simultané lors de la dernière
journée) et l’absence d’âme. « On te gave de buts et d’images,
mais ce n’est pas le football que j’aime », a-t-il asséné.

2024 Icon Sport

Dugarry
critique, Boulleau contre-attaque.

Laure Boulleau, en revanche, défend la réforme sur Canal+ : «
J’ai adoré la diversité des adversaires et l’incertitude
jusqu’au bout », explique-t-elle, saluant une compétition «
ludique » et moins académique. « Les soirées
multiplex, ça ne m’a pas choquée. Quand il y a un but ailleurs, je
tourne la tête… et mes cervicales ont tenu le choc ! »,
ironise-t-elle, référence à la folle soirée du 18 décembre (64 buts
en une nuit).

Audiences, abonnés… et le jackpot français

Si Dugarry dénonce une « télé-réalité sportive », les
chiffres semblent donner raison à Boulleau. Thomas Sénécal,
directeur des sports de Canal+,
révèle dans un entretien à L’Equipe une audience globale record
(2,28 millions de téléspectateurs) et des abonnements en hausse les
jours de LDC. « Les fans ne regardent plus un seul match,
ils zappent, comme sur les réseaux sociaux », analyse-t-il,
soulignant l’attrait des quatre clubs français qualifiés. Une
aubaine pour la chaîne, même si le tirage au sort a réservé un
Brest-PSG prématuré… « Mon petit bémol », concède
Boulleau.

Entre puristes et modernistes, le débat est loin d’être clos.
Mais une chose est sûre : avec ce format choc, la Ligue des
Champions ne laisse personne indifférent. Et tant pis pour les
cervicales…