Le réalisateur de John Wick a récemment pris ses distances avec la série dérivée The Continental, estimant que cette production ne reflète pas l’esprit original de la saga cinématographique, une analyse partagée par de nombreux fans et observateurs.
Tl;dr
- Chad Stahelski critique la série The Continental.
- Exclusion de Keanu Reeves et Stahelski de la production.
- De nouveaux projets John Wick sont en préparation.
Une franchise sous surveillance accrue
Il y a des univers qui semblent couler de source, jusqu’au jour où l’on tente d’en élargir les frontières sans ses bâtisseurs historiques. C’est ce sentiment que laisse transparaître Chad Stahelski, co-créateur de la saga John Wick, en revenant sur le cas épineux de la série dérivée The Continental: From the World of John Wick. Avec un franc-parler rarement entendu dans l’industrie, il confie aujourd’hui ne pas reconnaître cette série comme faisant partie intégrante du récit originel. Lui-même, tout comme Keanu Reeves, n’ont pas été impliqués dans la conception du show — une exclusion qu’il considère aujourd’hui comme une erreur manifeste.
Un processus créatif écarté : les limites d’un spin-off
Pour expliquer cet échec, Stahelski décrit une équipe persuadée de pouvoir reproduire la « recette magique » de la saga. Il se souvient : « Keanu et moi… notre avis a été écouté mais guère pris en compte ». Les créateurs du spin-off auraient pensé qu’un simple cocktail d’objectifs visuels, de décors extravagants et d’un soupçon de polar criminel suffirait à retrouver l’alchimie initiale. Or, selon lui, certains ingrédients essentiels manquaient cruellement :
- L’interprétation unique de Keanu Reeves
- L’intuition du producteur Basil Iwanyk
- L’expertise martiale de Stahelski lui-même
Avec le recul, il admet pourtant comprendre cette confiance excessive : vu de l’extérieur, difficile d’imaginer que le succès d’une franchise milliardaire tienne à autant d’ingrédients discrets.
Bilan mitigé pour The Continental, avenir multiple pour John Wick
Diffusée en 2023 sur Peacock, la série préquelle située dans les années 1970 retrace l’ascension de Winston Scott (interprété par Colin Woodell) à la tête du mythique hôtel des assassins. Malgré des attentes élevées, le résultat peine à convaincre critiques et public — et l’absence de données officielles sur son audience n’a fait qu’épaissir le flou autour d’une éventuelle suite.
Nouveaux horizons pour l’univers Wick
Pour autant, la dynamique reste vive autour du nom John Wick. Tandis que le film dérivé Ballerina investit actuellement les salles obscures, le documentaire Wick is Pain vient d’être lancé en VOD. Par ailleurs, Stahelski supervise plusieurs projets : un préquel animé mettant en scène à nouveau Reeves, ainsi qu’un spin-off dédié au personnage Caine incarné par Donnie Yen. Sans oublier bien sûr le développement encore embryonnaire d’un possible cinquième chapitre principal. Si l’avenir demeure incertain, une chose est sûre : plus question désormais pour Stahelski de rester à l’écart des décisions majeures concernant « tout ce qui touche à Wick ».
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