SPORT

La vraie histoire entre Luis Enrique et Lionel Messi

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Avant PSG-Inter Miami, retour sur la
relation explosive et fructueuse entre Luis Enrique et Lionel
Messi. Des clashes aux triomphes, une histoire unique.

Ce
dimanche 29 juin, à Atlanta, les regards du monde du football
seront braqués sur une affiche alléchante : le Paris Saint-Germain
de Luis Enrique face à l’Inter Miami de Lionel Messi,
en huitième de finale de la Coupe du Monde des Clubs
. Au-delà
de l’enjeu sportif, ce sont les retrouvailles entre deux hommes
dont la collaboration au FC Barcelone, entre 2014 et 2017, fut
aussi explosive que couronnée de succès. Une relation complexe, née
dans la défiance, marquée par une crise ouverte qui aurait pu tout
dynamiter, avant de se muer en une alliance redoutable qui a mené
le Barça au sommet de l’Europe. Décryptage d’un duo qui a redéfini
les codes, où l’autorité d’un coach intransigeant a dû composer
avec le génie d’une superstar planétaire.

L’arrivée de Luis Enrique : discipline de fer et
choc culturel

Été
2014. Luis Enrique débarque sur le banc d’un FC Barcelone en quête
de rebond après une saison sans titre majeur sous Gerardo Martino.
Son mandat est clair : restaurer la discipline et l’exigence. Fini
le laxisme supposé, place à une méthode stricte : séances à huis
clos, contrôles de poids drastiques, ponctualité non négociable.
Pour Lionel Messi, tout juste rentré d’une Coupe du Monde
éprouvante et d’une finale perdue avec l’Argentine, le changement
est brutal. L’Asturien veut « réinitialiser »
les routines, y compris pour les cadres comme l’Argentin. Un choc
culturel pour un vestiaire habitué à une certaine autonomie, et le
début d’une cohabitation qui s’annonce électrique.

Janvier
2015 : le point de rupture d’Anoeta

Les
premiers mois sont tendus, mais c’est en janvier 2015 que la crise
éclate au grand jour. Le 2 janvier, lors d’un entraînement, un
accrochage verbal « haut » oppose Messi à son entraîneur
suite à une faute non sifflée. L’incident,
confirmé plus tard par Jérémy Mathieu
, est un prélude. Deux
jours plus tard, le coup de tonnerre : pour le déplacement crucial
à Anoeta face à la Real Sociedad, Luis Enrique laisse Lionel Messi
– et Neymar – sur le banc. Le Barça s’incline (0-1). C’est la crise
ouverte,
une « bombe » qui secoue les fondations du club.
Le
lendemain, le directeur sportif Andoni Zubizarreta est limogé,
Carles Puyol démissionne de son poste au sein de la direction. Le
message est clair : le club soutient sa star face à son entraîneur.
« Le seul coach qui a osé clouer Messi au
banc… »
et qui semblait alors sur un siège
éjectable.

Luis Enrique - Messi : De la crise d'Anoeta au respect éternel, les secrets d'un duo explosif

Luis
Enrique – Messi : De la crise d’Anoeta au respect éternel, les
secrets d’un duo explosif

De la
crise au triplé : la renaissance orchestrée par le
vestiaire

C’est là
que l’intelligence collective du vestiaire barcelonais entre en
jeu. Sous l’impulsion des capitaines, Xavi en tête, et avec le rôle
de médiateur de Javier Mascherano (aujourd’hui coach de… l’Inter
Miami), une « pax barcelonista » est scellée. Messi
obtient gain de cause sur son positionnement : il retrouve l’axe
droit, Luis Suárez s’installe définitivement en pointe, Neymar
conserve son couloir gauche. Luis Enrique, pragmatique, accepte.
Contre toute attente, cette concession tactique, qui aurait pu être
perçue comme un aveu de faiblesse, transforme l’équipe. La fameuse
MSN (Messi-Suárez-Neymar) prend son envol, terrorise les défenses
européennes et inscrit la bagatelle de 122 buts toutes compétitions
confondues, un record. La dispute d’Anoeta fut moins un divorce
qu’une thérapie de couple express : chaos le lundi, triplé le
samedi de juin. Le Barça réalise un triplé historique Liga-Coupe du
Roi-Ligue des Champions.

Un
respect mutuel construit sur l’exigence et les succès

Si la
relation a connu des débuts houleux, elle s’est incontestablement
transformée en un profond respect mutuel. Luis Enrique, malgré sa
rigidité initiale, a su faire preuve de flexibilité tactique,
offrant à Messi les clés du jeu entre les lignes. Il a aussi géré
intelligemment le temps de jeu de sa star, avec des rotations et
des entrées en cours de match souvent décisives (comme face à
l’Atlético en septembre 2015). En retour, Messi a reconnu l’apport
de son coach. « Relation spéciale. Le clash de janvier
2015 a été résolu, puis on a tout gagné, »
confiait-il à
Movistar en 2022, ajoutant même : « On a même tenté de le
convaincre de rester. »
De son côté, Luis Enrique, tout
en affirmant que « le club est toujours au-dessus des
joueurs, même Leo, »
a reconnu que Messi « a su
comprendre mes exigences.
 » Mascherano, témoin
privilégié, parle d’une « injection d’ADN
compétitif »
apportée par Enrique, soulignant le
« respect mutuel » qui liait les deux
hommes.

Atlanta
2025 : des retrouvailles attendues, un duel tactique en
perspective

Dimanche, ce passé riche et complexe resurgira.
Luis Enrique, fidèle à son exigence,
a déjà prévenu en mai dernier que « les favoris [de la Coupe
du Monde des Clubs] restent les Européens,
 » sans viser
directement Messi mais en rappelant la compétitivité du Vieux
Continent. La dynamique dominant-dominé de 2015 a laissé place à
une estime professionnelle solide. Ce passif pourrait-il influencer
la gestion du duel tactique à Atlanta ? Une chose est sûre : les
retrouvailles entre ces deux monstres sacrés, qui ont tant gagné
ensemble après avoir frôlé la rupture, promettent une nouvelle page
fascinante de leur histoire commune.

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