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La saison 2 de The Last of Us peine à trouver son rythme, et la suite inquiète

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La deuxième saison de The Last of Us suscite des interrogations quant à la gestion de son rythme narratif. Certains craignent que ce déséquilibre déjà perceptible ne s’accentue, compromettant l’impact et la cohérence de la série adaptée du célèbre jeu vidéo.

Tl;dr

  • Le rythme de la saison 2 ralentit, diluant notablement l’intensité narrative.
  • L’histoire diverge de l’esprit et du ton du jeu original.
  • Les performances sont bien là, mais l’adaptation se perd quelque peu.

Une adaptation qui s’essouffle : le rythme contesté de la saison 2

La deuxième saison de The Last of Us sur HBO n’en finit plus de diviser. Si la première salve d’épisodes avait impressionné par son intensité dramatique et sa fidélité à l’œuvre vidéoludique, la suite, elle, ralentit franchement la cadence. L’univers post-apocalyptique — ravagé par une infection fongique qui transforme les humains en créatures zombiesques — servait jusqu’ici de toile de fond à une histoire portée par la vengeance et la violence. Mais voilà : cette nouvelle saison, en fractionnant le second jeu en trois volets distincts, disperse son énergie et peine à maintenir la tension originelle.

Lourdeurs narratives et détours scénaristiques

Après le meurtre brutal de Joel Miller (incarné par Pedro Pascal) au début de la saison, tout semblait réuni pour plonger le spectateur dans un cycle infernal de vengeance mené par Ellie Williams (Bella Ramsey). Pourtant, un saut temporel de trois mois atténue l’impact émotionnel du drame : le voyage d’Ellie et de Dina (Isabela Merced) ressemble davantage à une escapade légère qu’à une quête éprouvante. Les moments d’euphorie — notamment autour de la grossesse de Dina — contrastent avec le ressentiment viscéral dépeint dans le jeu original, affaiblissant ainsi la profondeur psychologique des personnages.

Tonalité en demi-teinte et réussites ponctuelles

Si l’on retrouve quelques coups d’éclat, comme l’affrontement tendu entre Ellie et Nora (Tati Gabrielle) dans l’épisode 5 qui traduit enfin la rage du personnage principal, ces séquences arrivent tardivement et tranchent avec une tonalité souvent trop légère. Malgré tout, impossible d’ignorer la qualité des interprétations ou le souci du détail apporté aux décors : ce monde dévasté demeure saisissant à l’écran. Certains arcs narratifs gagnent même en épaisseur, comme la relation amoureuse entre Ellie et Dina ou les conflits opposant les Seraphites au Washington Liberation Front (WLF), explorés ici avec davantage de nuances.

Vers une troisième saison… mais à quel prix ?

L’expansion scénaristique voulue par les créateurs — allonger The Last of Us Part II sur trois saisons — aurait pu enrichir l’univers ; elle semble surtout diluer le message central sur les cycles de violence. Les spectateurs devront patienter jusqu’en 2027 pour découvrir la suite, mais cette attente risque d’émousser l’engouement. En cherchant à dépasser son matériau d’origine tout en lui restant fidèle, cette adaptation semble aujourd’hui hésiter sur sa direction.

Les nouveaux épisodes sont diffusés chaque dimanche sur Max.

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