Harry Kane est sur le point de remporter
son premier titre majeur en club… mais une ironie cruelle vient
une nouvelle fois ternir son bonheur.
Depuis ses débuts professionnels, Harry Kane a longtemps incarné
l’image du grand joueur maudit, capable d’empiler les buts sans
jamais soulever le moindre trophée majeur. Ce samedi encore, le
destin a semblé vouloir lui rappeler son passé douloureux.
Alors que le Bayern Munich a fait un pas décisif vers le titre en
battant Mayence 3-0, l’attaquant anglais a écopé d’un carton
jaune qui le privera du match du sacre face à Leipzig. Une ironie
grinçante pour celui qui attend ce moment depuis plus de 14
ans.
Harry Kane va être champion… sans jouer le match décisif !
En effet, Kane, professionnel depuis 5215 jours, ne pourra pas
être sur la pelouse pour fêter officiellement son premier titre
national. Ce carton jaune, pris à quelques minutes de la fin du
match, est venu ternir une journée presque parfaite. Certes, le
Bayern n’a plus besoin que d’une victoire pour être sacré champion
d’Allemagne, mais l’ancien buteur de Tottenham devra vivre cette
consécration depuis les tribunes. Un symbole cruel pour un joueur
dont la carrière a longtemps été associée à la frustration et aux
rendez-vous manqués.
Au-delà de cette anecdote, Harry Kane réalise une saison
exceptionnelle sous les couleurs bavaroises. En 44 matchs toutes
compétitions confondues, il a inscrit 36 buts et délivré 10 passes
décisives,
confirmant son statut d’attaquant d’élite. En Bundesliga, il
domine largement le classement des buteurs avec 24 réalisations,
six unités devant Patrick Schick à trois journées de la fin. Après
des années de performances individuelles stériles en termes de
trophées, l’Anglais est enfin récompensé à la hauteur de son
immense talent.
La fin d’une disette historique
Même s’il ne sera pas sur le terrain pour célébrer le sacre,
Harry Kane va enfin pouvoir inscrire son nom au palmarès d’un
championnat. Cette première consécration nationale vient clore un
chapitre douloureux de sa carrière, marqué par l’absence de titres
malgré ses exploits personnels. Après tant d’années d’attente et
d’amertume, Kane peut savourer ce moment : la malédiction est
(presque) rompue.
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