Alors que la polémique des banderoles
insultantes contre Adrien Rabiot enflamme le foot français, Patrice
Evra a livré une solution radicale.
Interrogé sur RMC Sport, Patrice Evra n’a pas mâché ses mots
concernant l’affaire Rabiot. L’ex-Mancunien, connu pour son
caractère explosif, a imaginé sa réaction à la place du Marseillais
: « Si j’avais été Rabiot, j’aurais été droit vers le kop. Le
premier qui descend, il en prend un. La famille, tu ne la touches
pas. » Une déclaration appuyée par un aveu croustillant :
« Quand on a fait pareil avec moi, j’ai mis un high-kick à un
supporter. » Une référence à son altercation en 2008 avec un
fan de Chelsea, qui lui avait valu un red card et une
suspension.
Evra vs Ultras : la méthode forte
Pour l’ancien latéral gauche, la réponse physique est légitime
face aux attaques personnelles. « Rabiot a raison de défendre
sa mère, mais il faut agir, pas juste parler »,
sous-entend-il. Un conseil en totale contradiction avec les appels
au calme du PSG et de la LFP, mais typique d’Evra, dont la carrière
a été marquée par des coups d’éclat.
2017, le précédent qui inspire
En 2017,
Evra avait effectivement frappé un supporter marseillais avant un
match de Ligue Europa, lui valant un an de suspension. Un geste
qu’il assume aujourd’hui comme une « réponse instinctive »
aux provocations. « Les joueurs ne sont pas des punching-balls.
Si tu franchis la ligne, tu assumes », tonne-t-il.
Rabiot, plus diplomate… pour l’instant
Contrairement à Evra,
Rabiot a choisi la voie légale, portant plainte contre le CUP via
sa mère Véronique. Une approche mesurée, saluée par la LFP mais
moquée par certains ultras. Si l’ancien international français
défend une justice « à l’ancienne », son conseil rappelle
surtout un malaise profond : les joueurs, souvent cibles, manquent
de protection réelle. Reste à savoir si Rabiot, connu pour son
caractère entier, gardera son calme jusqu’au bout… ou s’il
succombera à la tentation Evra.