Très attendu face à Monaco, Roberto De
Zerbi semble avoir trouvé une formule inédite pour relancer son
atout offensif n°1, Mason Greenwood.
Ce vendredi, à la veille du match capital contre Monaco,
Roberto De Zerbi a lâché une petite bombe tactique en conférence de
presse. Interrogé sur l’utilisation de Mason Greenwood,
l’entraîneur marseillais a laissé entendre qu’il envisageait de
repositionner son attaquant vedette… sur un côté. Une option
étonnante pour un joueur qui a inscrit 16 buts et délivré 3 passes
décisives cette saison, en 28 apparitions, dont 26 en tant que
titulaire. De Zerbi tempère cependant : « Tu l’éloignes des
buts et tu lui demandes un sacrifice défensif… Il ne peut pas faire
quelque chose qu’il ne peut pas faire. »
Si l’Anglais reste le joueur le plus prolifique de l’OM en 2025,
avec 6 buts cette année,
son rendement reste jugé en baisse par certains observateurs.
Le repositionner plus excentré pourrait répondre à un besoin
d’équilibre collectif, mais à quel prix ? De Zerbi, qui connaît les
limites de son groupe et les blessures à répétition, tente sans
doute de compenser ailleurs. Le choix pourrait aussi permettre de
mieux faire coexister Hojbjerg ou Rabiot dans des zones plus
axiales.
Car au-delà de Greenwood, la conférence de De Zerbi a révélé
d’autres urgences, notamment en défense. Rongier et Kondogbia sont
contraints d’évoluer à des postes inhabituels. « Nous n’avons
qu’un défenseur de métier, Cornelius », a rappelé le coach,
justifiant ses ajustements tactiques constants.
De Zerbi prêt pour un coup de poker contre Monaco ?
Avec Moumbagna encore juste, Gouiri seulement remis la veille,
et Bennacer malade, De Zerbi avance à tâtons. Pourtant, il reste
confiant et espère tirer le meilleur d’un groupe fragilisé. Il loue
également l’apport inconditionnel du public marseillais, même à
l’extérieur. « C’est un plus d’avoir nos supporters, ça
nous pousse », a-t-il tonné.
Face à Monaco, De Zerbi parle d’un « match déterminant
» dans la course à la Ligue des champions. Entre improvisation
tactique et gestion humaine, l’OM jouera gros samedi soir.
Greenwood, lui, pourrait bien être la clé… ailleurs que là où on
l’attend.
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