Dans une finale dantesque, le Barça
terrasse le Real Madrid au bout de la prolongation et décroche une
Coupe du Roi qui restera dans les mémoires.
Au bout d’une nuit
andalouse irrespirable, dans une Cartuja bouillante, le FC
Barcelone a écrit l’une des plus belles pages de sa saison. Dans un
Clasico sous haute tension, les hommes de Flick ont fait plier le
Real Madrid (3-2 ap) pour décrocher une Coupe du Roi héroïque. Un
sacre porté par l’audace de ses jeunes et l’explosion tardive de
son roc français, Jules Koundé.
Un Clasico à la folie
contagieuse
Tout avait pourtant
commencé dans un rêve éveillé pour les Blaugrana. Dès la 28e
minute, Pedri lançait les hostilités, profitant d’une offrande
lumineuse de Lamine Yamal pour crucifier Courtois. Barcelone
maîtrisait son sujet, étouffant un Real Madrid timoré. Mais la
pause changea la donne. L’entrée de Mbappé, revenu de blessure,
métamorphosa les Madrilènes. En dix minutes, le Real renversa tout
: d’abord un coup franc somptueux de Mbappé (70e), puis une tête
rageuse de Tchouaméni (77e) sur corner.
À 2-1, le Real
pensait tenir sa revanche. Mais Barcelone n’est jamais aussi
dangereux que dos au mur. À la 84e minute, Ferran Torres surgissait
pour égaliser, sur un caviar de Yamal. Le destin refusait de
choisir, direction la prolongation.
Koundé en libérateur
inattendu
Quand les jambes
brûlent et que les cœurs vacillent, il faut un héros. Ce fut Jules
Koundé. À la 116e minute, monté en éclaireur, il décochait une
frappe du droit, limpide, imparable, pour faire chavirer la
Cartuja. Courtois, pourtant décisif face à l’ancien bordelais à la
21e, ne pouvait que constater les dégâts.
Le Real Madrid,
nerveux, agacé, multiplia les contestations et les gestes d’humeur,
sans jamais retrouver son football. Les polémiques arbitrales,
agitées en amont par le club merengue, n’auront pas suffi : la
justice sportive passa par la détermination barcelonaise.
Le triomphe de la jeunesse et
du caractère
Au bout d’une finale
insensée, le Barça soulève une Coupe méritée et nourrit plus que
jamais son rêve de triplé. Pour le Real Madrid, c’est une saison
qui prend l’eau, et un nouveau Clasico perdu sur le terrain… et
dans l’esprit.
Source link