Un break savoureux, mais deux bancs
mythiques pourraient encore pousser le technicien allemand à
replonger.
Depuis son au-revoir
enflammé à Anfield, Jürgen Klopp s’est mis en « semi-retraite » :
vélo le matin, consultant pour le groupe Red Bull l’après-midi. Il
assure n’avoir « aucune intention de reprendre » – sauf,
a-t-il glissé à son ami Miroslav Tanjga, si l’un de ses deux rêves
se matérialise. De quoi relancer la planète rumeurs à l’approche
d’un mercato… côté entraîneurs.
Premier fantasme
révélé : le banc du Real Madrid. Carlo Ancelotti,
en partance vers la Seleção, pourrait laisser une place que
Liverpool n’aurait rien à envier. Tanjga raconte : « Il m’a dit
: “Madrid ou rien dans le foot de clubs, sinon je reste en
famille.” » Klopp voit dans le Bernabéu un défi à la hauteur
de sa grinta : relancer Vinícius, Mbappé et la formation merengue
pour conquérir l’Europe depuis la capitale des quinze Ligues des
champions.
L’autre poste capable
de briser sa promesse familiale n’est autre que la sélection
allemande. Pas question de se disperser en Premier League, Serie A
ou Ligue 1 : l’ex-coach de Dortmund aspire à refonder un vestiaire
national parfois fracturé depuis 2018. « À un moment, il sera
sélectionneur, j’en suis sûr », assure Tanjga. Le calendrier
jouerait pour lui : Julian Nagelsmann pourrait boucler son cycle
après 2026, laissant une voie royale.
Klopp, ADN compatible pour
deux géants
Madrid adore les meneurs charismatiques ; la DFB réclame une
figure populaire. Klopp coche les cases : gestion des égos,
football énergique, communication fédératrice. Reste à gérer le
timing : Florentino Pérez veut son nouveau coach avant juillet,
quand l’Allemand a promis à sa famille douze mois de déconnexion.
Quant à la Mannschaft, elle laisse filer le temps jusqu’à
l’après-Mondial.
Pour l’heure, Klopp
dessine des PowerPoints pour Salzbourg et Leipzig, observe la
Bundesliga comme simple fan et rappelle qu’« aucun autre club
anglais » ne le détournera de sa pause. Mais si le téléphone
sonne depuis Chamartín… ou Francfort, la casquette noire pourrait
très vite réapparaître sur un banc. Sa légende n’attend peut-être
qu’un feu vert, et juste pour ces deux blasons-là.
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