Le club italien envisage de céder
Maignan, Hernandez et Leao cet été. Une décision choc pour relancer
un projet sportif en crise.
La direction de l’AC Milan a décidé de secouer son effectif.
Selon La Gazzetta dello Sport, deux piliers français de l’ère
Scudetto 2022 – Mike Maignan et Théo Hernandez – seront mis sur le
marché cet été. Un virage radical pour un club en quête de
renouveau, malgré le statut iconique de ce trio.
Théo Hernandez, l’icône fragilisée
Le latéral gauche,
héros du titre de 2022, paie une saison compliquée et des tensions
internes. En conflit avec la direction et malmené par une
partie des tifosi, Théo Hernandez (26 ans) voit son contrat entrer
dans sa dernière année et demie. Milan, refusant de le perdre
libre, préfère le vendre dès maintenant. Malgré ses 35 buts et 47
passes décisives en cinq saisons, son influence sportive s’érode,
tout comme son lien émotionnel avec le club. Plusieurs cadors
européens, dont le PSG, pourraient saisir l’opportunité.
Maignan et Leao : une porte (très) conditionnelle
Mike Maignan, lui, incarne un cas plus nuancé. Le gardien,
intouchable depuis son arrivée en 2021, pourrait prolonger avec une
amélioration salariale. Mais Milan, conscient de sa valeur (estimée
à 60 M€), ne ferme pas la porte à une offre conséquente. Même
scénario pour Rafael Leao, pourtant sous contrat jusqu’en 2028 avec
une clause à 175 M€. L’ailier portugais, auteur de 14 buts cette
saison, reste un joyau, mais le club rossonero admet qu’un « offre
irrésistible » le ferait plier. Une stratégie risquée, alors que le
Portugais est le seul joueur de l’effectif à dépasser les 10 buts
en 2024.
Un mercato lourd de symboles
En sacrifiant ses Français, Milan enterre l’ère Paolo Maldini,
artisan de leur recrutement. Une décision dictée par des impératifs
financiers – le club cherche à équilibrer ses comptes –, mais aussi
par un besoin de renouer avec une dynamique positive. Reste à
savoir si les fonds dégagés serviront à construire un projet
cohérent… ou à combler les dettes. Entre défiance des supporters et
incertitudes sportives, le Milan post-été 2024 promet d’être
méconnaissable.
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