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João Pedro, face à son club formateur,
signe un doublé et envoie Chelsea en finale de la Coupe du Monde
des clubs, au terme d’un match maîtrisé.
Face à son ancien club, João Pedro n’a pas tremblé. Mieux encore
: il a brillé. L’attaquant brésilien, désormais sous les couleurs
de Chelsea, a été le bourreau de Fluminense en demi-finale de la
Coupe du Monde des clubs. Deux buts, un immense respect – sans la
moindre célébration – mais un réalisme implacable. Une frappe
magistrale du droit en pleine lucarne à la 16e minute, puis un
deuxième bijou à l’heure de jeu après avoir effacé son vis-à-vis.
Voilà comment Chelsea s’est offert sa place en finale, avec une
efficacité clinique et une maîtrise défensive solide.
Chelsea accélère, Fluminense craque
La première période a pourtant laissé entrevoir une autre issue.
Les Brésiliens, organisés, courageux, ont fait jeu égal avec leurs
homologues anglais. Ils auraient même pu revenir à hauteur si
Cucurella n’avait pas sauvé sur sa ligne une occasion nette (26e),
ou si la VAR n’avait pas annulé un penalty pour une main de
Chalobah après une première décision favorable (du Français
Letexier). Les hommes de Renato Gaucho ont protesté, mais la
technologie a parlé. Une décision frustrante, mais juste.
Le second but de João Pedro, servi par un excellent Enzo
Fernández, a été le tournant. Fluminense a alors perdu en
intensité,
Thiago Silva et les siens ont semblé résignés. Chelsea, plus
serein, a ensuite géré les débats. Le Français Malo Gusto a manqué
de peu le 3-0, Jackson a touché le petit filet extérieur… Le score
aurait pu être bien plus lourd. Mais les Blues se sont contentés du
strict nécessaire. L’essentiel était ailleurs.
Direction la finale, sans complexe
Avec cette victoire,
Chelsea poursuit son incroyable parcours. Lauréat de l’Europa
Conference League, le club londonien va jouer une finale
mondiale au MetLife Stadium.
Ce sera face au Real Madrid ou au PSG. Et même si les Blues ne
seront pas favoris, leur jeunesse, leur fraîcheur et leur dynamique
peuvent bousculer n’importe qui. João Pedro vient d’en donner la
preuve.
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