Il fut un temps où son nom s’associait aux plus grands espoirs du football mondial. João Félix, transféré à prix d’or par l’Atlético Madrid, incarnait la promesse d’un nouveau génie portugais, un futur Ballon d’Or. Mais six ans plus tard, le constat est sans appel : son avenir semble s’écrire loin des projecteurs. Chelsea, qui avait misé 50 millions d’euros sur lui il y a moins d’un an, vient de lui signifier qu’il devait se trouver un nouveau point de chute. Pire encore, son nom n’apparaît même pas dans la liste pour le Mondial des Clubs.
Un déclassement brutal pour un ex-golden boy
Le désamour est total. Rejeté par l’Atlético, non conservé par Barcelone malgré quelques éclairs, prêté sans grand succès à Milan (3 buts en 21 apparitions), João Félix ne trouve plus sa place. À 24 ans, il n’est plus ce joyau convoité, mais un joueur en quête de refuge. Et comme un symbole de ce déclassement, Chelsea vient même de lui retirer son numéro 14, désormais attribué à Dario Essugo, tout juste arrivé du Sporting Portugal.
Malgré tout, le principal intéressé refuse de dramatiser. Interrogé récemment, il a affirmé ne rien regretter de son passage à l’AC Milan. « Comment dire non à Milan ? », justifie-t-il. Une manière de garder la tête haute, même si le bilan est famélique. Et que les plus grands clubs, aujourd’hui, semblent regarder ailleurs.
João Félix, rejeté de partout : la descente aux enfers
Ce qui interroge désormais, c’est la suite. Sous contrat encore un an avec Chelsea, mais sans visibilité ni crédit auprès d’un entraîneur qui ne le souhaite plus, João Félix pourrait se diriger vers une destination inattendue : Turquie, MLS, ou même retour au Portugal ? Une chose est sûre, le joueur le plus cher de l’histoire de l’Atlético Madrid vit peut-être le moment le plus humiliant de sa carrière.
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