Vendu 126 M€ en 2019, le Portugais
pourrait revenir à Benfica cet été. Un symbole cruel pour celui qui
n’a convaincu aucun des géants européens.
L’histoire de João Félix se lit comme un avertissement aux
prodiges trop précoces. En 2019, Benfica encaissait 126 millions
d’euros — un record pour le club — en le cédant à l’Atlético
Madrid. Cinq ans plus tard, selon le journal Record, les Lisboètes
envisagent de le récupérer en prêt cet été. Objectif : disputer la
Coupe du Monde des Clubs 2025 aux États-Unis, où Benfica
représentera l’Europe. Un retour aux sources qui sonne comme un
aveu d’échec pour l’attaquant portugais, ballotté entre prêts et
désillusions.
Chelsea, Milan… L’impasse européenne
Actuellement en prêt à l’AC Milan, João Félix (24 ans) n’a pas
convaincu la direction rossonera de lever l’option d’achat. Avec
seulement 4 buts en 24 matches toutes compétitions confondues, son
passage en Serie A restera sans suite. En juin, il retournera à
Chelsea, où son contrat court jusqu’en 2031. Mais les Blues, déjà
encombrés par un effectif pléthorique, privilégient un nouveau
prêt. Malgré des salaires faramineux, Félix n’a jamais réussi à
s’imposer à Stamford Bridge après son arrivée en 2023, puis à
l’Atlético, où ses relations avec Diego Simeone avaient viré au
clash.
Benfica, un refuge en forme de piège pour Joao Felix
Le scénario imaginé par Benfica témoigne d’un pragmatisme sans
nostalgie : un prêt d’un an à partir de juin 2025, permettant au
joueur d’être éligible pour la Coupe du Monde des Clubs
(juin-juillet 2025). Une opération low cost pour un joueur dont la
cote a dégringolé, estimée aujourd’hui à 40 M€ par Transfermarkt.
Si certains supporters y verront une rédemption possible, d’autres
pointeront l’ironie d’un retour là où tout a commencé… avant que le
mercato ne le consume.
2031, l’épée de Damoclès
Le véritable casse-tête reste son contrat avec Chelsea, qui le
lie pour six saisons supplémentaires. Une durée aberrante, signée
en pleine folie mercato, qui complique toute négociation
permanente. Benfica, comme d’autres clubs, refuse de s’engager
financièrement sur le long terme pour un joueur en manque de
régularité depuis cinq ans.
João Félix incarne désormais le destin des surdoués sacrifiés
sur l’autel des transferts XXL. Son retour à Benfica, s’il se
concrétise, marquera-t-il un rebond ou l’ultime étape avant
l’anonymat des championnats secondaires ? Réponse en 2025.
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