Un forfait de dernière minute jette un
froid dans le camp parisien à l’approche de la finale. Une absence
aussi inattendue que révélatrice…
À quelques jours de la finale de
la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter
Milan, l’agitation est à son comble. Le groupe parisien semble au
complet, les supporters sont mobilisés, et tout est réuni pour
vivre un moment historique à Munich. Pourtant, une défection vient
troubler le tableau. Une figure bien connue des supporters
parisiens a fait savoir qu’elle ne ferait pas le déplacement en
Bavière. Un coup dur, d’autant que cette absence, bien que non
sportive, illustre des tensions bien plus profondes.
C’est désormais officiel :
Anne Hidalgo, maire de Paris, ne sera pas en tribunes ce samedi
soir pour assister à ce qui pourrait devenir l’apogée de
l’histoire du PSG. L’information,
confirmée par l’AFP, évoque une incompatibilité d’agenda «
prévue de longue date ». Une version qui peine à convaincre
tant les relations entre la municipalité et le club se sont
détériorées ces derniers mois. Une absence hautement symbolique
dans une finale où tout Paris est censé vibrer à l’unisson.
Le nœud du problème ? Le Parc
des Princes.
Anne Hidalgo a toujours refusé de céder l’enceinte mythique au
club, qui rêve pourtant de l’agrandir. « Ce stade
appartient aux Parisiens », répète-t-elle inlassablement. De
son côté, Nasser Al-Khelaïfi, exaspéré, menace depuis des mois de
construire un stade ailleurs. La fracture est nette, et cette
finale, pourtant censée fédérer, agit au contraire comme un
révélateur de désaccords profonds.
PSG : une fracture révélée en
pleine finale
Dans ce contexte tendu, le
choix de la maire de Paris prend une résonance particulière. Ne pas
accompagner le club de la capitale dans un tel moment revient
presque à marquer sa distance. Plus qu’une question de protocole,
c’est un message politique. Difficile d’imaginer une réconciliation
rapide entre deux entités qui, il n’y a pas si longtemps,
marchaient main dans la main.
Alors que le PSG rêve de
décrocher enfin la Ligue des champions, c’est une victoire qui ne
sera pas totalement partagée. Le fauteuil vide d’Anne Hidalgo à
Munich sera peut-être anecdotique sur le terrain, mais il symbolise
une fracture bien réelle. Et si Paris devait enfin s’offrir une
étoile, elle ne brillera pas dans tous les cœurs.
Source link