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Habib Beye charge Verratti et Galtier

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Le chroniqueur de Canal+, Habib Beye, était particulièrement remonté dimanche à cause de ce qui se passe au PSG.

Décidément, les Parisiens n’en ont pas fini d’essuyer les critiques après leur nouvelle élimination dès le stade des 8es de la Ligue des Champions. Les champions de France sont chahutés à cause du désordre qui règne en leur sein. Un désordre qu’a parfaitement personnifié Habib Beye, dimanche lors d’une intervention sur Canal Football Club.

Beye remet en question l’honnêteté de Galtier

Le Franco-Sénégalais s’en est pris à la fois à Marco Verratti et à Christophe Galtier. Il reproche au premier d’être décevant sur le terrain, et au second de le défendre et continuer à le titulariser coute que coute. « Aujourd’hui, quand j’entends que Bithsiabu est responsable du but pris par le PSG alors que la responsabilité est à 2000% pour Verratti…Ça fait dix ans comme ça. Depuis 2012, il n’a pas progressé d’un iota. Alors je me dis soit il (Galtier) ne dit pas la vérité soit il est manipulé pour ne pas heurter les joueurs qui sont intouchables », a-t-il lâché sur un ton furieux.

Lire aussi – Galtier, c’est déjà terminé

L’entraineur du Red Star pense que Galtier ne peut pas s’opposer à sa hiérarchie. A ses yeux, le seul qui pouvait le faire à Paris c’est Thomas Tuchel et on a tout fait pour le saborder. « Le projet cela ne doit pas être Messi, Mbappé et Verratti. C’est donner le pouvoir à un entraineur. Quand Thomas Tuchel a commencé à avoir ce pouvoir, on le lui a repris. Leonardo a voulu asseoir son autorité. C’est qui qui décide de l’équipe aujourd’hui ? On n’a pas donné le pouvoir a quelqu’un pour qu’il puisse remettre en question Messi. Dans ce cas-là tu peux amener n’importe quel coach, ça ne fonctionnera pas ».

Enfin, Beye a souligné l’erreur que fait le QSI en basant sa politique sur l’extrasportif : « L’échec en Ligue des Champions était plus ou moins annoncé, dans la construction de l’effectif. On a parlé de l’institution, de l’effectif, mais il y aussi l’état d’esprit et de l’identité. Personne ne remet en question la qualité de l’effectif intrinsèquement, mais l’instituion ne contrôle pas le projet. Il y a une incohérence à ce niveau-là ».



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