La course au Ballon d’Or 2025 fait rage.
Le vote d’une future star pourrait bien peser dans la balance, et
il ne va pas plaire à Paris.
Le débat
enflamme tous les passionnés de football :
qui de Lamine Yamal ou d’Ousmane Dembélé mérite le Ballon d’Or 2025
? Les deux ailiers sortent d’une saison stratosphérique et
chaque prise de parole, chaque analyse, est scrutée de près. Alors,
quand l’une des plus grandes promesses du football mondial donne
son avis, on écoute. Surtout quand ses propos ressemblent à une
prise de position très claire dans ce duel au sommet. Actuellement
éblouissant à la Coupe du Monde des Clubs, le jeune Brésilien a été
interrogé sur les talents qui domineront le football de demain. Sa
réponse est sans équivoque.
Ballon
d’Or : Dembélé snobé, Yamal adoubé
Le futur
joueur de Chelsea, Estevao Willian, n’a pas tourné autour du pot.
Lorsqu’il imagine les futures batailles pour la plus prestigieuse
des récompenses individuelles, il cite deux noms : Lamine Yamal et
l’Argentin Franco Mastantuono. « C’est un joueur
fantastique, j’ai suivi de près ses matchs », a-t-il
déclaré à propos du prodige du Barça. « J’espère
sincèrement que nous nous retrouverons dans cette situation [de
nous battre pour le Ballon d’Or] ». Pas un mot, en
revanche, pour Ousmane Dembélé. Un oubli qui ne peut pas être une
simple coïncidence.
Ce choix
est tout sauf anodin. En ne citant pas le nom du Français, Estevao,
surnommé « Messinho » au Brésil, envoie un message fort.
Il considère Lamine Yamal comme LA référence de sa génération,
celui avec qui il se voit rivaliser au sommet pendant des années.
Pour Dembélé, qui est à l’apogée de sa carrière, c’est un constat
brutal : la nouvelle vague semble déjà l’avoir placé dans une autre
catégorie, celle d’un présent brillant, mais peut-être pas d’un
futur aussi dominateur que celui de son rival
barcelonais.
Un avis
qui pèse dans la balance
Le
contexte donne encore plus de poids à cette déclaration. Estevao
brille actuellement sous les yeux du monde entier à la Coupe du
Monde des Clubs, une compétition que Dembélé démarre à peine (31
minutes jouées face à Miami). Sa parole a donc une résonance
particulière. Même s’il ne s’agit que de l’avis d’un jeune joueur
de 18 ans, il reflète une tendance de fond. La précocité et la
saison exceptionnelle de Yamal semblent avoir durablement marqué
les esprits, y compris ceux de ses futurs concurrents.
Bien
sûr, le vote final pour le Ballon d’Or 2025 n’est pas encore clos
et Ousmane Dembélé a encore des arguments à faire valoir. Mais
cette sortie médiatique est un pion de plus avancé sur l’échiquier
en faveur de Lamine Yamal. Dans cette guerre de communication et de
perception, chaque détail compte. Et celui-ci, venant du futur du
football, pourrait bien influencer l’opinion de certains
votants.
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