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Lille a frappé un grand coup en dominant
Monaco (2-1) grâce à un doublé d’Håkon Haraldsson. Un succès qui
replace les Nordistes sur le podium.
Quatre jours après son élimination cruelle face à Benfica en
Ligue des champions, Monaco se savait attendu au tournant. Mais sur
la pelouse du stade Pierre-Mauroy, c’est Lille qui a imposé sa loi.
Plus tranchants, plus engagés, les Dogues ont su profiter des
errements défensifs adverses pour s’offrir trois points précieux
dans la course à l’Europe.
Lille en maîtrise, Monaco en souffrance
Les Monégasques,
encore sonnés par leur élimination européenne, ont semblé
traîner un poids trop lourd pour aborder ce choc avec l’énergie
nécessaire. Pourtant, la première opportunité a été pour eux : à la
10e minute, Biereth s’est présenté face à Lucas Chevalier, mais son
piqué manqué a laissé passer une énorme occasion d’ouvrir le score.
Un avertissement sans frais pour Lille, qui a vite pris le contrôle
des opérations.
À la 22e minute, le collectif lillois a parlé. Une séquence bien
menée s’est conclue par une passe décisive de Mukau pour
Haraldsson, dont la frappe croisée imparable n’a laissé aucune
chance à Majecki. Ce but a libéré Lille, qui a accentué sa pression
et profité des failles adverses. La plus flagrante est venue à la
42e minute : une relance manquée de Singo, directement exploitée
par Haraldsson, qui n’a pas hésité à punir l’erreur et à s’offrir
un doublé.
Un espoir fugace avant la chute
Le seul rayon de lumière pour Monaco est venu juste avant la
pause. Takumi Minamino, bien servi par une talonnade inspirée de
Mika Biereth, a réduit l’écart de près (45e). Une bouffée d’air
pour les visiteurs, qui auraient pu égaliser plus tôt si Eliesse
Ben Seghir n’avait pas manqué une occasion en or à la 31e minute.
Mais le Marocain, en manque de confiance, a envoyé sa frappe à
côté, illustrant la fébrilité monégasque.
Une deuxième période sans relief
Au retour des vestiaires, on attendait un Monaco plus
entreprenant, plus mordant. Il n’en a rien été. Certes, les hommes
d’Adi Hütter ont monopolisé le ballon, mais sans jamais réellement
mettre Chevalier en danger. Lille, bien en place, s’est contenté de
gérer, concédant peu d’occasions et laissant s’égrener les
minutes.
La seule vraie frayeur pour le LOSC est venue d’un geste
d’énervement de Benjamin André à la 73e, qui aurait pu lui valoir
une expulsion. Mais le capitaine lillois s’en est sorti avec un
simple avertissement, à l’image d’un match qui, en seconde période,
n’a jamais vraiment décollé.
Le LOSC relancé, l’ASM en panne
Avec ce succès, Lille s’installe provisoirement sur la troisième
marche du podium, confirmant son regain de forme après une période
plus compliquée. Pour Monaco, en revanche, les doutes persistent.
Incapables de s’imposer à l’extérieur depuis novembre, les
Monégasques voient le podium s’éloigner et devront rapidement
réagir sous peine de laisser filer la Ligue des champions.
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