SPORT

Guardiola jaloux de Paris et il le reconnaît

Sorti par le PSG en janvier, Guardiola
encense aujourd’hui les demi-finales de C1. Derrière les
compliments, une certaine frustration transparaît…


Éliminé prématurément par le Paris Saint-Germain lors du barrage de
Ligue des champions en janvier
, Pep Guardiola n’a pas pu vivre
le printemps européen. Et pourtant, l’entraîneur de Manchester City
n’a rien raté du spectacle. Présent en conférence de presse cette
semaine, le technicien espagnol a tenu à saluer la qualité «
incroyable »
des demi-finales disputées mardi et mercredi. Un
compliment appuyé, mais derrière cette admiration, difficile de ne
pas y lire aussi une pointe d’amertume.

Guardiola n’a pas tari d’éloges
sur les performances du Barça contre l’Inter (3-3)
et du PSG
face à Arsenal (1-0). « Grâce à ce genre de matchs, les stades
ne seront jamais vides, notre industrie continuera de grandir
»,
a-t-il lancé. Pour lui, la qualité du jeu proposé a été
« spectaculaire », avec une mention spéciale pour le match
entre Barcelone et l’Inter, qu’il qualifie de « l’un des plus
beaux de la saison ».
Et Paris dans tout ça ? Aucun mot
explicite… mais une présence pesante, celle de l’équipe qui a privé
City de ce frisson.

Éjecté par le PSG, Guardiola reste scotché devant les demi-finale2025 Icon Sport

Éjecté
par le PSG, Guardiola reste scotché devant les demi-finale

Guardiola fasciné par le Barça et Paris… mais ça lui reste en
travers !

Alors qu’il vante les mérites du football offensif, de la folie
des grands rendez-vous, Guardiola semble glisser, en creux, une
confession douloureuse : il aurait aimé y être. D’autant que
Manchester City, depuis sa sortie, est spectateur d’une Ligue des
champions où le PSG et Barcelone brillent sous les projecteurs. Et
Pep, artisan d’un football séduisant, voit aujourd’hui d’autres
porter ce flambeau. Loin de son banc, il contemple un spectacle
dont il s’est fait éjecter prématurément.

En encensant les demi-finales, Guardiola ne se contente pas de
féliciter : il exprime à sa manière son manque. Car au fond, cette
édition aurait pu (aurait dû ?) être la sienne. À la place, le PSG
– le bourreau – trace sa route vers Wembley. Et si l’Espagnol parle
de « fierté » pour le beau jeu, son silence sur Paris
semble trahir une gêne. Un aveu muet : cette Ligue des
champions-là, il l’aurait bien partagée.


Source link

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité