Les critiques fusent, les réponses
pleuvent… Govou face aux supporters, le clash se poursuit. Et ça
pourrait encore s’intensifier.
Ce qui aurait pu n’être qu’un débat
passager est en train de se transformer en véritable feuilleton.
Depuis la demi-finale aller entre Arsenal et le PSG, Sidney
Govou se retrouve pris dans une tornade de critiques pour ses
commentaires jugés trop favorables au club parisien. Les supporters
lyonnais et marseillais, notamment, lui reprochent un manque de
neutralité. Et s’il avait déjà répondu une première fois sur les
réseaux sociaux, le sentiment est que la situation ne cesse de
s’envenimer.
« Je ne suis pas Parisien, mais j’aime le foot »,
a-t-il réaffirmé avec clarté. Govou s’accroche à sa liberté de
ton. Et même si son message visait à apaiser les tensions, certains
y ont vu une nouvelle provocation. Loin de fuir le conflit, le
consultant de Canal+ semble assumer chaque mot. Il a même partagé
les louanges de Del Piero et Capello à propos du PSG pour illustrer
son admiration. Une manière pour lui de dire que sa vision est
partagée au-delà des frontières françaises.
Entre Govou et les fans, la tension ne retombe pas
Dans le Super Moscato Show, Éric Di Meco a pris fait et cause
pour son confrère. Lui-même ex-commentateur, il a rappelé combien
il était difficile d’échapper aux accusations de favoritisme. «
Moi aussi j’ai subi », a-t-il confié, en évoquant la
complexité du métier quand les sentiments personnels et
l’objectivité se croisent. Son témoignage vient appuyer l’idée que
les consultants ne peuvent éternellement plaire à tous.
La polémique autour de Sidney Govou est peut-être symptomatique
d’une époque où l’avis divergent est immédiatement condamné.
Derrière ce débat, c’est la place même du consultant dans le
paysage médiatique qui est interrogée. Peut-on encore commenter
sans risquer l’injure ? Peut-on aimer le football, tout simplement,
sans être accusé de parti pris ? Une chose est sûre : Govou n’a pas
dit son dernier mot. Et le public, qu’on le veuille ou non,
continue d’attendre la suite de cet affrontement.
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