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PSG-Real, une demi-finale explosive… mais
au-delà du sportif, Paris joue gros, très gros. Perdre serait un
gouffre bien plus qu’un échec.
Ce mercredi, à New York, le PSG
s’apprête à croiser le fer avec le Real Madrid dans une demi-finale
au goût de revanche et de prestige. Sur la pelouse,
Kylian Mbappé retrouvera ses anciens coéquipiers pour un duel
électrique, symbole d’une histoire encore brûlante. Mais
derrière l’intensité d’un sommet mondial, le club parisien se
trouve face à un enjeu bien plus silencieux. Et celui-ci ne se
mesure ni en buts ni en dribbles.
PSG – Real : une qualification
à 25 millions d’euros
Car au Mondial des Clubs, la
qualification pour la finale ne relève pas uniquement de l’exploit
sportif. Elle représente une opération financière colossale. La
FIFA a mis en place un barème de primes inédit, dans lequel le
simple fait d’atteindre la finale garantit au club un gain de 25,4
millions d’euros, qu’il la gagne ou non. Une somme décisive pour
les finances d’un PSG scruté par le fair-play financier.
Pourquoi le PSG n’a pas le droit à l’erreur contre le Real
Dans les coulisses du club
parisien, cet enjeu économique est connu de tous. Luis Enrique l’a
peut-être rappelé à ses hommes : plus que jamais, cette demi-finale
est une véritable finale. Car l’écart entre un club éliminé en demi
et un club finaliste est abyssal. Le vainqueur final, lui, ne
touchera que 8,5 millions d’euros de plus que le finaliste perdant,
ce qui rend la victoire financièrement secondaire.
Une demi-finale qui vaut plus
qu’un titre pour Paris
Le PSG, déjà assuré de plus de
65 millions d’euros depuis le début de la compétition,
peut donc faire gonfler son budget mercato d’un quart d’un
coup. Un luxe inestimable à l’heure où l’UEFA renforce les
contrôles et où chaque euro gagné pèse dans la balance des
transferts. Surtout après une saison 2024-2025 marquée par des
dépenses importantes et un mercato à équilibrer.
Alors oui, battre le Real
Madrid, c’est l’objectif sportif suprême. Mais pour Nasser
Al-Khelaïfi et ses équipes, c’est surtout une nécessité comptable.
Mercredi soir, à New York, le PSG jouera pour la gloire… et pour
ses comptes.
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