Et si la véritable menace de l’OL n’était
pas sur le terrain mais dans les bureaux ? Le spectre d’une
relégation plane toujours…
Sur le terrain, l’Olympique Lyonnais
s’accroche à ses espoirs d’Europe. Mais en coulisses, une autre
lutte se joue, plus silencieuse, plus sournoise. Et potentiellement
plus destructrice. Car depuis la décision de la DNCG en novembre
dernier de prononcer une relégation administrative,
le spectre d’une descente en Ligue 2 plane toujours. L’appel
est en cours, mais rien n’indique qu’il suffira à inverser le sort.
Et si
l’OL chutait, non pas sur le terrain, mais dans les bureaux
?
Le club se veut rassurant, affirmant que tout sera réglé à la
fin du mois avec la remise des pièces justificatives réclamées.
Pourtant, le flou persiste, renforcé par l’absence inexpliquée de
son directeur général Laurent Prud’homme. Depuis le match contre
Manchester, il n’apparaît plus nulle part. L’organigramme est
morcelé, les décideurs se font discrets. Et dans ce vide de
communication, la théorie du pire refait surface.
En coulisses, les signaux sont au rouge. Avec 445 millions
d’euros de dette et un taux d’intérêt à 14 %, les engagements
dépassent les recettes. Les retards de paiement, les amendes
réglées à la Fifa pour impayés, et l’introduction en Bourse
repoussée à New York alimentent l’inquiétude. John Textor
promettait une recapitalisation à 1,1 milliard, mais les chiffres
restent sur le papier. Pendant ce temps, Ares Capital, le fonds à
l’origine du prêt toxique, plane en embuscade.
Ligue 2 : le cauchemar que Lyon redoute encore
Le sort de l’OL ne dépend donc plus seulement de ses joueurs,
mais d’une institution : la DNCG. Elle aura la responsabilité de
valider ou non la survie du club en Ligue 1. La moindre anomalie
pourrait suffire à tout faire basculer. Une relégation
administrative serait un coup de tonnerre pour un club qui joue
encore l’Europe.
Dans ce contexte instable, les supporters oscillent entre
frustration et panique. Banderoles inquiètes, silences lourds,
absence de cap clair : l’OL est un colosse aux pieds d’argile. Et
si Lyon tombait, sans que personne n’ait le temps de dire stop
?
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