Capitaine du PSG, Grace Geyoro a dû gérer les conséquences de l’affaire Hamraoui sur le groupe parisien. Une véritable mise à l’épreuve.
Près de six mois après l’agression sauvage qu’a subi Kheira Hamraoui, l’ambiance est toujours très compliquée et particulièrement tendue entre certaines joueuses du Paris Saint-Germain. Après que la milieu de terrain a mis en cause Aminata Diallo et a également visé le représentant de Marie-Antoinette Katoto, l’atmosphère est devenue irrespirable et Grace Geyoro a dû intervenir.
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Nommée capitaine du PSG l’été dernier, la native de Kolwezi a logiquement été mise à contribution du fait de son rôle. Dans un entretien accordée samedi à L’Équipe, elle a avoué que la période qui a suivi l’agression de Kheira Hamraoui n’a pas été évidente pour elle. « Quand cette affaire a éclaté, j’ai été choquée… Je me suis dit : ‘Wow, c’est ma première année dans ce rôle, il se passe ça, comment je vais faire ?’ »
« On peut se détester en dehors, mais… »
Grace Geyoro a donc parlé à ses partenaires concernées. « J’ai essayé d’être juste, de ne pas prendre parti parce que j’avais un rôle super important. Je devait pousser les filles à jouer et gagner ensemble. » Et pour la jeune femme de vingt-quatre ans, une règle était à respecter. « On peut se détester en dehors, mais sur le terrain, il faut arriver à gagner. J’ai essayé de faire en sorte que toutes puissent se sentir bien sur le terrain. »
Une mission a priori bien remplie puisque Paris n’a pas dévissé en championnat. « Il faut regarder nos résultats, confirme Geyoro. On gagne encore les matchs, les filles ont encore envie de faire le travail. Après, ce qui se fait en dehors, ça ne me regarde pas. J’ai eu des discussions avec Marie(-Antoinette Katoto), avec Kheira (Hamraoui), avec Kadi (Diani), avec Aminata (Diallo). Je leur ai bien expliqué que le terrain, c’est ce qui prime. »
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