Dès la série She-Hulk, l’univers cinématographique Marvel a posé les bases d’un affrontement potentiel entre les Avengers historiques et une nouvelle équipe. Cette préparation scénaristique s’inscrit dans la stratégie à long terme du studio.
Tl;dr
- Thunderbolts* relance le MCU avec une révélation majeure.
- Le nom « Avengers » devient source de conflit interne.
- L’image publique des héros doit être restaurée.
Les Avengers : un nom, des enjeux
Depuis la disparition du groupe originel après la victoire contre Thanos dans Avengers: Endgame, l’univers Marvel semblait manquer d’un cap. Les films et séries se sont multipliés, mais sans véritable cohérence, laissant l’impression que l’ère dorée du Marvel Cinematic Universe était derrière nous. Pourtant, il aura suffi d’une révélation inattendue à la fin de Thunderbolts* pour relancer l’intérêt autour des plus grands héros de la Terre.
Un héritage en question
Le film dévoile ainsi que la nouvelle équipe mise en avant sous le nom de « New Avengers » opère depuis un an. Mais ce retour ne se fait pas sans heurts. Un événement étonnant survient : Sam Wilson, désormais porteur du bouclier, décide de déposer officiellement le nom « Avengers ». Ce choix, loin d’être anodin, crée des tensions jusque dans les rangs des héros eux-mêmes – notamment avec son ami Bucky Barnes, membre de la nouvelle équipe.
Cette décision s’inscrit dans une dynamique amorcée depuis plusieurs productions récentes. Déjà dans She-Hulk: Attorney at Law, la légitimité des Avengers était tournée en dérision à travers la vente de produits dérivés pirates (« Avingers ») et les allusions à leur image écornée auprès du public. Les héros doivent désormais regagner la confiance et l’admiration qu’ils suscitaient autrefois.
L’après-Endgame : chaos et reconquête
Après que les membres fondateurs se soient dispersés, le vide laissé fut immédiatement ressenti, y compris chez les jeunes comme on l’observait dans Spider-Man: Far From Home. Les nouvelles menaces n’ont pas trouvé de réponse aussi structurée qu’auparavant. Face à cette désorganisation, des figures telles que Valentina Allegra de Fontaine ont tenté de reprendre la main en créant leur propre équipe sous le label « Avengers ».
Pour clarifier cette confusion et réaffirmer une vision claire, Sam Wilson entreprend donc un repositionnement stratégique : contrôler le nom pour contrôler le récit médiatique – une nécessité tant pour lui que pour le public fatigué par les frasques ou le passé trouble de certains nouveaux venus.
Nouveaux défis pour des héros en quête d’identité
Pour mieux saisir l’impact sur l’opinion publique, quelques signes ne trompent pas :
- Mèmes sur les réseaux ridiculisant les nouveaux venus ;
- Tentatives maladroites d’appropriation du nom par des personnages comme Red Guardian ;
- Doute généralisé sur la légitimité des remplaçants.
Marvel joue habilement sur cette crise identitaire pour relancer ses enjeux narratifs et offrir aux spectateurs une nouvelle raison d’y croire. Le défi reste entier : faire oublier l’âge d’or tout en redonnant du sens au mot « Avenger », aujourd’hui plus disputé – et précieux – que jamais.
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