Le Paris Saint-Germain va disputer la
finale de la Ligue des Champions face à l’Inter Milan le 31 mai
prochain à l’Allianz Arena de Munich.
Les Rouge et Bleu ont éliminé Arsenal en demi-finale de la C1
sur le score de 3 buts à 1 (score cumulé). Ce PSG version Luis
Enrique 2024-2025 impressionne toute la planète football. Entre
style de jeu offensif, avec une forte possession de balle et
solidarité sur le plan défensif cette équipe ne laisse pas
indifférente.
Plusieurs légendes allemandes n’ont pas manqué d’envoyer des
compliments au champion de France. C’est le cas du Ballon d’Or 1990
Lothar Matthäus. « En Allemagne, je croise de plus en plus
de gens qui n’hésitent plus à se promener avec le maillot parisien
dans la rue. Cette équipe dégage beaucoup d’assurance, on voit que
chacun se bat pour l’autre. Il n’y a plus d’ego surdimensionnés qui
rendaient l’image du club souvent détestable, » a-t-il
lancé dans des propos rapportés par le journal l’Équipe.
Même son de cloche pour l’ancien du Bayern Munich et de Chelsea
Michael Ballack : « Quand on voit ce Paris à l’œuvre,
c’est difficile de ne pas l’aimer. Cette équipe diffuse le
sentiment que les fans peuvent plus facilement s’identifier à ce
nouveau projet avec un groupe soudé, homogène et qui dégage une
grande force collective. »
« Une équipe
imprévisible »
Le Paris Saint-Germain n’est plus qu’à un match d’écrire
l’histoire et de remporter pour la première fois le trophée de club
le plus prestigieux. Mais pour cela, les joueurs de Luis Enrique
devront dominer l’Inter Milan de Simone Inzaghi, déjà finaliste
lors de l’édition 2023 face à Manchester City.
Pour l’ancien manager Jupp Heynckes, ce PSG version 2024-2025 en
est capable et présente des similitudes avec son Bayern Munich
2013. « C’est une équipe imprévisible ! La plus belle
réussite de Luis Enrique est d’avoir su inculquer à ses hommes
l’importance du repli défensif à la perte du ballon, ce qu’on ne
voyait jamais auparavant et qui avait été la clé de notre triomphe
à Wembley (en 2013), avec Franck Ribéry et Arjen Robben qui
couraient partout sur le terrain. C’est similaire à ce que font
aujourd’hui Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia. Ce club forme
un collectif bien huilé, une sorte de rouleau compresseur difficile
à battre. » Rendez-vous le 31 mai…