Le FC Barcelone s’impose face à
l’Atlético (1-0) et file en finale de Coupe du Roi, où il
retrouvera le Real Madrid pour un Clasico bouillant à
Séville.
Ils n’ont pas tremblé. Ou alors juste un peu, le temps de
resserrer les lignes, de reculer pour mieux frapper. Le FC
Barcelone s’est qualifié pour la finale de la Coupe du Roi en
maîtrisant un Atlético qui n’avait plus les jambes ni l’élan. Dans
un Metropolitano aux airs de rendez-vous manqué, les hommes de
Flick ont dominé, souffert, puis résisté. Le but de Ferran Torres a
suffi à valider la qualification et à planter les fondations d’une
finale de rêve : Barça – Real, le 27 avril prochain à Séville.
Lamine, Pedri, Ferran : trio d’artisans d’un Barça
conquérant
La partition catalane, c’est d’abord celle d’un pressing haut,
d’un milieu orchestré par Pedri, et des éclairs géniaux d’un Lamine
Yamal décidément hors normes. Dès les premières minutes, la
dynamique était claire : le Barça impose, l’Atlético recule. Il a
fallu attendre la 28e minute pour que les efforts se concrétisent,
avec cette merveille de passe en profondeur de Lamine pour Ferran,
qui a conclu avec sang-froid.

Un Atlético qui réagit trop tard
Étrangement absent en première période, l’Atlético a montré un
autre visage après la pause. Les entrées de Sorloth et les
projections de Riquelme ont mis en difficulté la défense
barcelonaise, mais les Colchoneros manquaient de tranchant. Un but
refusé pour hors-jeu, quelques coups de chaud, mais rien de
suffisant pour effacer l’avance blaugrana. Côté Barça, Araujo a
tenu la maison, Pedri a continué à dicter le tempo, et Flick a
parfaitement géré les remplacements.
Le Clasico en ligne de mire, les regrets pour l’Atlético
Avec cette victoire, le Barça valide sa présence à La Cartuja
pour une première finale de Coupe face au Real depuis 2014. Le
rendez-vous est pris. Pour l’Atlético, en revanche, cette défaite
sonne comme une fin de cycle. En l’espace de deux semaines, les
hommes de Simeone ont tout perdu : la Liga, la Ligue des champions,
et maintenant la Coupe. L’histoire s’écrira sans eux.
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