Bien avant de devenir célèbre grâce à la saga Harry Potter, l’acteur britannique Daniel Radcliffe a partagé l’affiche avec Pierce Brosnan dans un film d’espionnage aujourd’hui méconnu, révélant ses premiers pas au cinéma aux côtés d’un acteur reconnu.
Tl;dr
- Daniel Radcliffe débute discrètement au cinéma en 2001 dans The Tailor of Panama, aux côtés de grandes figures comme Pierce Brosnan et Geoffrey Rush.
- Le film réunit déjà plusieurs futurs acteurs de la saga Harry Potter, établissant des liens surprenants entre univers cinématographiques.
- Depuis la fin de Harry Potter, Daniel Radcliffe cultive une carrière audacieuse et décalée, multipliant les rôles inattendus et irrévérencieux.
Un premier pas discret avant la célébrité mondiale
Bien avant de devenir indissociable du personnage de Harry Potter, Daniel Radcliffe a fait ses premiers pas sur grand écran dans une production où l’on ne l’attendait pas forcément. C’est en 2001, dans le thriller d’espionnage The Tailor of Panama, qu’il décroche son tout premier rôle crédité au cinéma. Aux côtés d’un casting prestigieux, il incarne Mark, le fils du tailleur interprété par Geoffrey Rush et de Louisa, jouée par Jamie Lee Curtis. Ce film met également en scène un autre visage bien connu de l’univers des espions : Pierce Brosnan. L’acteur britannique campe ici un agent du MI6 assez éloigné du flegmatique James Bond, préférant la manipulation à la séduction glamour.
Des liens inattendus entre franchises et acteurs renommés
Un détail amusant pour les férus de cinéma : la distribution de The Tailor of Panama réunit déjà plusieurs futurs visages familiers de la saga Harry Potter. En effet, Brendan Gleeson, qui tient un rôle secondaire dans ce film d’espionnage, deviendra quelques années plus tard le célèbre Alastor « Fol Œil » Moody auprès de Radcliffe dans la franchise magique. La présence conjointe de ces acteurs issus d’univers si différents tisse des passerelles insoupçonnées entre grands succès du septième art.
L’après-Harry Potter : une trajectoire audacieuse et atypique
Pourtant, si l’on résume encore trop souvent la carrière de Radcliffe à celle du jeune sorcier à lunettes, force est de constater qu’il n’a jamais cessé d’explorer des sentiers inattendus. Dès la fin des adaptations cinématographiques signées J.K. Rowling, l’acteur britannique multiplie les choix surprenants : on le retrouve d’abord dans le film fantastique sombre The Woman in Black, puis dans des œuvres franchement singulières.
En témoigne sa prestation déroutante dans Swiss Army Man, où il prête ses traits – et ses gaz – à un cadavre improbable aux côtés de Paul Dano. Plus récemment encore, Radcliffe se glisse dans la peau d’un programmeur embarqué malgré lui dans une chasse mortelle (Guns Akimbo), ou se moque avec auto-dérision des biopics musicaux traditionnels dans le très barré Weird: The Al Yankovic Story.
L’identité post-Harry Potter : vers l’inattendu… et l’irrévérencieux ?
Finalement, difficile d’ignorer cette constante : depuis sa sortie de Poudlard, Daniel Radcliffe semble savourer chaque occasion de bousculer son image. À travers des choix artistiques audacieux et des collaborations avec des pointures comme Rush ou Curtis, il s’affirme en électron libre du cinéma contemporain — loin du simple héritage laissé par Harry Potter.
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