Le Barça s’impose dans la douleur face à
Majorque, grâce à un éclair d’Olmo, dans un match où le fond de
banc a répondu présent mais sans briller.
Il fallait du sang
neuf. Il a fallu surtout s’accrocher. Dans une semaine de tous les
dangers, entre gestion d’effectif et pression madrilène, le Barça a
assuré l’essentiel. Un but, une victoire, et trois points qui
permettent aux Catalans de maintenir la pression en tête de Liga.
Le tout sans convaincre, mais en serrant les dents. Comme souvent
ces derniers temps.
Une rotation massive, un onze
alternatif
Privé de plusieurs
cadres laissés au repos, Hansi Flick avait misé sur la fraîcheur.
Ansu Fati à gauche, Fort derrière lui, Eric sur l’aile droite, Gavi
en sentinelle… On aurait pu croire à un match de Coupe. Et
pourtant, malgré ce onze alternatif, le Barça a bien maîtrisé le
tempo, monopolisé le ballon, mais sans parvenir à faire sauter le
verrou d’un Majorque bien en place. Ferran, Lamine Yamal, Gavi,
tous ont eu leur chance. Tous ont buté sur un Leo Román vigilant et
une défense dense.
Un éclair d’Olmo, enfin
La lumière est venue
dès le retour des vestiaires. Une montée tranchante d’Eric, une
passe millimétrée, et Dani Olmo, en chef d’orchestre discret, a
surgi pour conclure d’un tir limpide. Un but libérateur, mais pas
définitif. Car après ce but, Majorque a enfin osé se projeter.
Raillo a cru à l’égalisation sur corner, et Szczesny a dû rester
vigilant.
Un soulagement plus qu’un
triomphe
Le reste ? Une
domination stérile du Barça, quelques éclairs de Lamine Yamal, une
occasion vendangée en fin de match, et une équipe qui s’est
finalement contentée d’attendre le coup de sifflet final. Pedri,
encore une fois, a tenu la boutique avec sérénité, mais il faudra
montrer plus à Séville pour la finale de la Copa, puis contre le
Bayern. Cette courte victoire ne dit pas tout, mais elle sauve
l’essentiel. Pour un soir, le fond de banc a tenu la maison debout.
Mais il était temps.
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