Cristiano Ronaldo, le rétropédalage inattendu

L’adieu semblait écrit.
Après un message cryptique sur les réseaux sociaux (« Ce
chapitre est clos ») posté suite à la défaite face à Al-Fateh,
Cristiano Ronaldo paraissait tourner la page. Le contrat expirant,
les projecteurs se braquaient sur une sortie imminente. Mais dans
l’ombre, les dés sont secrètement rebattus.

Fernando Hierro, directeur sportif
d’Al Nassr, a lancé une contre-offensive inattendue.
« Nous négocions encore son renouvellement »,
a-t-il révélé, refusant d’acter le départ de la star. Pour l’ancien
madrilène, CR7 reste « un phénomène historique » et un
pilier du « projet national saoudien ». Malgré une saison
sans trophée (3e place en championnat), le club mise sur un ultime
baroud d’honneur pour le retenir.

Ronaldo-Al Nassr : le feuilleton relancé

Les chiffres plaident pourtant
pour une sortie glorieuse : 35 buts en 41 matches à 40 ans. Des
performances qui attirent les vautours – MLS, Brésil ou Turquie –,
surtout après les déclarations de Gianni Infantino.
Le président de la FIFA a ouvertement évoqué un transfert vers un
club qualifié pour la Coupe du Monde des Clubs, alimentant les
rumeurs sur Botafogo ou d’autres prétendants.

Al Nassr tente le tout pour le tout pour garder Ronaldo

Mais Ronaldo pose des conditions
claires : des garanties sportives solides. Il exige une équipe
compétitive, capable de viser le titre saoudien et de lui offrir un
écrin digne de sa légende. Or, Al Nassr, éliminé en coupe et
distancé en championnat, peine à convaincre. Malgré les efforts de
Hierro, le projet sportif semble fragile pour séduire un
compétiteur né.

Le « rétropédalage »
saoudien relève donc du pari impossible. Pour garder CR7, le club
devra déployer une imagination folle : recrutements massifs,
promesses ambitieuses, et peut-être un cheque-book miraculeux. Mais
face à l’appel d’air frais d’un dernier défi mondial, la balance
penche toujours vers l’adieu. La porte n’est que mi-close…