SPORT

Paris dompte Villa et rêve plus grand

Paris renversant, Doué étincelant, Mendes
libérateur : le PSG a dominé Villa (3-1) et s’avance avec ambition
vers les demi-finales.

Le Parc des Princes en apnée. Une scène connue, presque
rituelle. Et pourtant, le PSG continue de réécrire ses propres
codes. Ce mercredi soir, pour ce quart de finale aller de Ligue des
champions, les Parisiens ont encore offert une partition
conquérante, renversante, presque aboutie face à Aston Villa. Un
succès 3-1 qui aurait pu être plus large, mais qui, surtout, marque
les esprits par sa solidité mentale et sa richesse collective.

Un PSG dominateur mais d’abord puni contre le cours du jeu

Car Paris a tremblé. Contre toute logique, c’est Aston Villa qui
a ouvert le score à la 35e minute, sur sa première véritable
incursion. Une perte de balle évitable de Nuno Mendes, une
transition fulgurante, et Morgan Rogers surgissait au second poteau
pour crucifier Gianluigi Donnarumma. Le genre de scénario qui, par
le passé, avait pu faire vaciller l’édifice parisien.

Mais cette version 2025 du PSG est d’un autre bois. Moins
encline au vertige. Quatre minutes après le coup de froid, Désiré
Doué, titularisé à la place de Barcola, a éteint l’incendie d’un
chef-d’œuvre. Une action solitaire, partie de son couloir, conclue
par une frappe enroulée du droit en pleine lucarne. Une réponse de
grand, dans un grand soir.

Doué et Kvaratskhelia, les hommes de la révolte parisienne

À la reprise, Paris est revenu avec la même intensité, et cette
fois, la récompense est tombée. À la 49e minute, Kvaratskhelia,
plus incisif que jamais, déposait deux défenseurs d’un crochet
rageur avant de décocher une frappe croisée du gauche sous la
barre. L’émissaire géorgien, parfois discret contre Liverpool,
venait d’offrir à Paris un avantage mérité, mais encore
insuffisant.

Le coup de poignard de Mendes pour sceller une victoire
précieuse

Alors Paris a continué d’attaquer, de pousser, sans se désunir.
Et à la 92e, le dernier éclair : lancé dans le dos de la défense
par Dembélé, Nuno Mendes lavait sa faute du premier acte par un
enchaînement sublime, crochet-pied droit-finition limpide. 3-1. Une
marge plus en phase avec le contenu. Et une ambiance incandescente
dans un Parc redevenu théâtre des grandes ambitions.

Le score aurait pu enfler, entre deux situations litigieuses non
sanctionnées dans la surface et les arrêts de Martinez. Mais
l’essentiel est là. Paris tient un vrai matelas avant Birmingham.
Et ce PSG-là, à l’unisson de ses talents et de ses ambitions,
ressemble chaque jour un peu plus à un champion en devenir.


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