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Descendu d’un vol à Roissy, Belaïli a été
interpellé pour violences. Ce que l’enfant terrible du foot
algérien risque vraiment sur le plan judiciaire.
Descendu du vol New York-Paris ce mercredi, Youcef Belaïli a
fini menotté pour avoir refusé d’attacher sa ceinture et, surtout,
pour une bagarre qui a éclaté. Entre simple amende et prison ferme,
que risque réellement le dribbleur algérien ?
Belaili : Un vol agité, une interpellation musclée
Le scénario paraît surréaliste. À bord d’un vol entre les
États-Unis et la France, Youcef Belaïli aurait refusé d’attacher sa
ceinture au moment de l’atterrissage, ce qui a entraîné une
première intervention de l’équipage. La situation aurait ensuite
dégénéré avec une altercation verbale, puis une bagarre impliquant
au moins un membre du personnel navigant. À l’arrivée à Roissy, la
Gendarmerie des transports aériens (GTA) a procédé à son
interpellation vers 14h30, avant l’ouverture d’une garde à vue,
confirmée par plusieurs sources.
Jusqu’à cinq ans de prison ?
La justice française ne prend pas ce genre de comportement à la
légère. En théorie, l’ancien joueur du MC Alger pourrait être
poursuivi pour mise en danger de la sécurité aérienne (article
L6232-12 du Code des transports), passible de cinq ans de prison et
75 000 € d’amende. Si les faits se limitent à des violences légères
contre le personnel, il encourt jusqu’à trois ans de prison et 45
000 €. En cas de refus d’obtempérer à une consigne de sécurité, il
s’agirait d’une contravention de 4ᵉ classe (750 €). L’issue
dépendra de la requalification des faits et de l’éventuelle
existence de vidéos.
Des précédents… peu rassurants
Belaïli ne serait pas le premier sportif à déraper en vol. En
2022, le Belge Radja Nainggolan a écopé de 10 000 € d’amende pour
vapotage et insulte à bord. En 2019,
Booba avait été condamné à 18 mois avec sursis pour une bagarre à
Orly. Et en 2014, un passager violent avait pris quatre mois
fermes. Tout dépendra du niveau de violence retenu… et de la
volonté du parquet de frapper fort.
L’enfant terrible du foot algérien
Côté sportif, son club de Tunis pourrait activer une clause de
moralité comme l’avait fait Brest en 2022, avec suspension de
salaire à la clé. Adidas Algérie pourrait aussi revoir ses
engagements. Surtout, Belaïli n’en est pas à sa première polémique.
À Brest comme à Ajaccio, il s’est régulièrement brouillé avec ses
dirigeants. Rebelle en dehors, exemplaire sur le terrain, il reste
l’enfant chéri et l’enfant terrible du foot algérien. Mais cette
fois, ce n’est pas l’Algérie qui lui pardonnera… c’est la justice
française.
Entre un simple chèque de 750 € et la case prison, l’écart est
abyssal. Tout dépendra des vidéos de bord et de l’envie du parquet
de faire un exemple.
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