Une série coréenne explore la vengeance sous un nouvel angle, en s’inspirant de faits réels : chaque épisode s’appuie sur une affaire criminelle distincte, offrant ainsi aux spectateurs une immersion renouvelée dans l’univers du true crime.
Tl;dr
- « Taxi Driver » : thriller coréen à succès international.
- S’inspire de faits divers pour ses histoires de vengeance.
- Action soignée, accessible aux néophytes du K-drama.
Un phénomène coréen qui s’exporte
Alors que la popularité des K-dramas ne cesse de grandir à l’étranger, un titre se distingue particulièrement dans le genre du thriller de vengeance : « Taxi Driver ». Diffusée pour la première fois en 2021, cette série sud-coréenne — à ne pas confondre avec le film culte de Martin Scorsese — s’appuie sur le webtoon original « The Deluxe Taxi (Red Cage) », signé Carlos et Lee Jae-jin. Face à l’engouement massif rencontré dès sa sortie nationale, deux saisons supplémentaires ont rapidement vu le jour. Aujourd’hui disponible sur la plateforme Rakuten Viki, « Taxi Driver » confirme l’intérêt mondial pour les fictions venues de Corée du Sud.
L’art du récit ancré dans la réalité
Ce qui fait réellement la singularité de « Taxi Driver », c’est son choix de puiser largement dans des affaires criminelles réelles pour nourrir ses intrigues. Si les séries policières américaines comme « Law & Order » ont depuis longtemps pris l’habitude d’adapter des faits divers, cette pratique demeure bien plus rare en Corée du Sud. En s’en inspirant, « Taxi Driver » donne une véritable densité à ses épisodes et parvient ainsi à éviter l’écueil d’un simple divertissement sensationnaliste. Ce souci d’authenticité, allié à un rythme particulier — chaque histoire occupant généralement deux épisodes — permet au récit d’explorer ses thèmes sans précipitation.
Paysages urbains, vengeance sur mesure et action chorégraphiée
Le spectateur découvre alors l’univers sombre de la société fictive Rainbow Taxi Company. Son dirigeant, Jang Sung-chul (Kim Eui-sung), orchestre les opérations d’une équipe hors pair menée par le taciturne et charismatique Kim Do-gi (Lee Je-hoon), ancien soldat des forces spéciales. Hanté par le meurtre brutal de sa mère, ce dernier propose — avec ses collègues — un service unique : permettre aux victimes d’injustices impunies d’obtenir réparation par une justice parallèle.
Parmi les points forts relevés par les amateurs :
- Pacing maîtrisé, grâce à des intrigues développées sur deux épisodes.
- Mises en scène dynamiques, où chaque séquence d’action se distingue par sa précision.
- Aura magnétique de Lee Je-hoon, aussi touchant dans la douleur que percutant lors des affrontements.
L’équilibre entre accessibilité et intensité dramatique
Derrière son concept parfois sombre, « Taxi Driver » s’avère étonnamment accessible, y compris pour ceux qui découvrent tout juste les séries coréennes. Le mélange habile entre tension narrative et enjeux émotionnels profonds confère au show une dimension cathartique rarement atteinte ailleurs : chaque revanche obtenue semble servir une cause plus grande que le simple spectacle. S’il fallait citer une série capable d’illustrer l’évolution qualitative des K-dramas ces dernières années, celle-ci mériterait sans conteste sa place parmi les références incontournables du genre.
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