Nommé à la tête de la sélection belge,
Rudi Garcia nourrit de grandes ambitions. Mais
il assure aussi que cette expérience dans le costume d’un
sélectionneur pourrait être la dernière de sa carrière. Dans un
entretien accordé à L’Équipe, l’ancien coach de l’OM ou de l’OL a
été très transparent.
« Je me sens déjà 100 % belge !
J’espère finir ma carrière à la tête des Diables Rouges. On apprend
vite à se connaître. Il y a une vraie convergence d’idées avec
Vincent Mannaert qui m’a recruté. On veut instaurer une nouvelle
dynamique, proposer de nouvelles choses aux joueurs. J’espère
surtout que tout le pays sera derrière son équipe nationale. On a
besoin de 12 millions de supporters. On veut décentraliser plus de
matches comme le prochain face à l’Ukraine, à Genk. On veut faire
tourner les Diables au-delà du stade Roi-Baudoin pour être plus
proches des supporters et de tout le pays. La Belgique est le plus
grand club que j’ai entraîné ! ».
Objectif Coupe du Monde pour Rudi Garcia
Garcia assure qu’il « voulait un
véritable challenge sportif. » « La Belgique a
été première du classement FIFA de l’automne 2018 jusqu’au
printemps 2022 (elle est actuellement 8e). C’est une sélection qui
compte, qui a sans doute eu une des meilleures générations de son
histoire entre 2016 et 2018 avec celle du milieu des années 1980.
2026 peut être la dernière opportunité pour De Bruyne, Lukaku,
(Thomas) Meunier, (Yannick) Carrasco, (Hans) Vanaken ou Courtois de
montrer qu’ils sont de très grands talents à
l’international. »
Et si la sélection belge va à la Coupe du
Monde 2026, il ne sera pas question d’y faire de la figuration
après les derniers échecs. « L’objectif ? Déjà, de garder
la Belgique en Poule A de Ligue des nations et de battre l’Ukraine.
Le second objectif est de nous qualifier pour la Coupe du monde
avant d’avoir des ambitions pour cette compétition. On est dans un
groupe abordable (pays de Galles, Macédoine du Nord, Kazakhstan,
Liechtenstein), mais qui n’est pas facile. Nos contrats, à Vincent
(Mannaert) et à moi, ne vont pas plus loin que la Coupe du monde.
Après, l’aboutissement n’est pas d’y aller, mais d’y faire quelque
chose. » Le ton est donné.
Source link