Le PSG a survolé son barrage retour face
à Brest (6-0), concluant un affrontement à sens unique et envoyant
un message fort à l’Europe.
Avec un avantage de trois buts acquis à l’aller, on pouvait
s’attendre à une gestion prudente du PSG. Il n’en fut rien. Paris a
joué ce match avec sérieux, intensité et respect, ne laissant
aucune place au doute. Brest a tenté d’exister, mais une
inefficacité criante dans les moments-clés l’a condamné à une
correction. À l’arrivée, un score sans appel (7-0), et un signal
envoyé à tous les prétendants à la couronne européenne.
Brest manque l’impossible, Paris punit
Il y a toujours ces instants où un match peut basculer, et Brest
en a vécu un dès la 12e minute. Pereira Lage a eu l’occasion
d’allumer la première mèche, mais Marquinhos, vigilant, a détourné
sur la ligne. Le scénario aurait pu être tout autre, et Brest a
continué d’y croire en se procurant des opportunités : un duel
perdu par Lees-Melou face à Donnarumma (45e), une frappe sur le
poteau du même Lees-Melou (57e), et une tête de Chardonnet
détournée par le portier parisien. Mais ce manque de réalisme,
ajouté au talent offensif du PSG, a scellé leur destin.
Barcola a ouvert le bal à la 20e minute, slalomant dans la
surface avant de tromper Coudert, gardien remplaçant de Brest. Puis
Kvaratskhelia, critiqué ces derniers temps, a doublé la mise juste
avant la pause en poussant un ballon de Barcola malgré un angle
fermé (39e). Deux buts d’avance à la pause, mais Brest était
toujours debout.
Une avalanche en seconde période
Paris a définitivement plié l’affaire après l’heure de jeu.
Vitinha, bien servi par une passe à l’aveugle de Fabian Ruiz, a
ajusté une frappe limpide à l’entrée de la surface (59e). Gonzalo
Ramos, entré en jeu peu après, s’est mué en passeur pour Désiré
Doué, qui n’a eu qu’à conclure au point de penalty (64e).
La machine était lancée, Brest ne pouvait plus suivre. Nuno
Mendes a ajouté le cinquième but en reprenant une offrande d’Achraf
Hakimi (69e), avant que Gonzalo Ramos, cette fois à la finition, ne
boucle le récital en transformant une passe de Doué (76e). Enfin,
juste avant le temps additionnel, l’entrant Senny Mayulu
parachevait le succès francilien en profitant d’un service de Kvara
(87e). Sept buts, sept buteurs différents, une démonstration de
puissance qui illustre la profondeur et l’équilibre de ce PSG
version Luis Enrique.
Un avertissement pour l’Europe
Avec un 10-0 cumulé sur les deux manches, Paris n’a pas
seulement validé son billet pour les 8es, il a marqué les esprits.
Il y a quelques semaines, on s’interrogeait sur la capacité du PSG
à rivaliser avec les cadors européens. Aujourd’hui, ce sont les
autres qui peuvent commencer à douter.
Le tirage au sort de vendredi livrera le prochain adversaire des
Parisiens. Liverpool, Barcelone ou un autre, Paris avance avec la
certitude d’être plus qu’un simple outsider.
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