SPORT

Bellingham connaît les matches qu’il ratera

La sanction est tombée pour Jude
Bellingham après son expulsion face à Osasuna. Le Real Madrid,
mécontent, compte faire appel pour alléger la suspension.

Le Comité de Compétition espagnol
a infligé une suspension de deux matches à Jude Bellingham

suite à son expulsion controversée
face à Osasuna
. Le Real Madrid, qui conteste fermement la
décision, a annoncé son intention de faire appel pour tenter de
récupérer son milieu de terrain clé lors des prochains chocs contre
Girona et Betis.

Une sanction pour « mépris », mais pas pour insulte

L’expulsion de Bellingham, survenue à la 40ᵉ minute du match nul
(1-1) à El Sadar,
découle d’un échange tendu avec l’arbitre José Luis Munuera
Montero.
Ce dernier a retenu dans son rapport que le joueur lui
avait lancé un « Fuck you » (« Va te faire foutre »), une version
contestée par l’Anglais. Le Comité a finalement jugé que ses propos
relevaient d’une « attitude de mépris ou de manque de considération
» envers l’arbitre, évitant ainsi une suspension plus lourde (4 à
12 matches pour insulte).

Bellingham et le Real Madrid plaident le malentendu

Le milieu de terrain, soutenu par son entraîneur Carlo
Ancelotti,
assure qu’il a prononcé « Fuck off » (« Putain »), une expression
dirigée contre lui-même et non contre l’arbitre.
« C’est
clair qu’il y a eu une erreur de communication. Sur la vidéo, on
voit que je ne m’adressais pas à lui »,
a-t-il expliqué,
comparant ses mots au juron espagnol « joder ». Ancelotti a
renchéri : « L’arbitre a mal traduit. « Fuck off »
n’est pas une insulte comme « Fuck you » »
.

Bellingham n'a pas pu échapper à une suspension.

Bellingham n’a pas pu échapper à une suspension.

Enjeux sportifs et tensions arbitrales

Cette suspension prive le Real de son maestro (14 buts et 6
passes en Liga) pour deux rencontres cruciales : Celle
contre Girona (23 février), adversaire direct dans la course
au titre et aussi celle contre le Betis (2 mars), en pleine
lutte européenne.

Si l’appel du club est rejeté, Bellingham ne retrouvera la Liga
que le 9 mars face à Rayo Vallecano. En revanche, il reste bien sûr
éligible pour la Ligue des champions (dont le huitième de finale
retour contre Manchester City ce mercredi) et la Copa del Rey.

Contexte explosif : arbitres sous pression

Cet incident s’inscrit dans un climat tendu entre le Real et les
arbitres espagnols. Le club dénonce une série de décisions
défavorables, comme le penalty litigieux accordé à l’Atlético
Madrid ou l’expulsion non sanctionnée de Carlos Romero (Espanyol)
après un tacle sur Mbappé 810. Par ailleurs, Munuera Montero,

visé par une enquête pour conflit d’intérêts liée à son entreprise
Talentus Sports,
est écarté des terrains jusqu’à nouvel
ordre.

Alors que le Real, à égalité avec Barca en tête de la Liga, ne
peut se permettre aucun faux pas, cette suspension aggrave les
tensions avec la RFEF. L’appel du club, bien que peu susceptible
d’aboutir, symbolise une bataille plus large pour la crédibilité de
l’arbitrage en Espagne. Entre malentendus linguistiques et guerre
médiatique, l’affaire Bellingham résume les maux d’un football
espagnol en crise.


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