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Dans un Vélodrome en fusion (66 000 spectateurs),
l’Olympique de Marseille a livré une leçon de réalisme face à
Saint-Étienne (5-1), samedi. Un succès porté par une seconde
période dévastatrice, où l’exigence de Roberto De Zerbi a fait la
différence. L’entraîneur italien, architecte de cette
démonstration, a révélé le secret de cette métamorphose : insuffler
de la « méchanceté » à son groupe.
De Zerbi : « Tuer l’adversaire, même dans le divertissement
»
Interrogé par BeIn Sports, le technicien a souligné le tournant
mental opéré à la pause : « À la mi-temps, je leur ai dit de
mettre un peu plus de méchanceté et de « tuer »
l’adversaire. Le foot, c’est du divertissement, les supporters
doivent s’amuser, mais quand on a des occasions comme aujourd’hui,
il faut convertir. » Une injonction payante : entre la 50ᵉ et
la 60ᵉ minute, l’OM a scellé le match par trois buts (Greenwood,
Murillo, Gouiri), transformant une victoire tranquille en
humiliation collective.
Fier de l’évolution de son équipe, De Zerbi a salué un «
très bon match », tout en tempérant : « Dommage pour le
but qu’on encaisse ». Sur la progression tactique, il reste
mesuré : « C’est dur de donner un chiffre, mais on s’améliore
sur tous les niveaux. » Il cite notamment Cornelius, devenu
« un joueur important », et loue le mercato hivernal :
« Longoria et Benatia ont recruté quatre grands joueurs. On
devient très fort. »
Rabiot et Hojbjerg : l’écho d’un collectif en transe
Adrien Rabiot, auteur du 5-0, a incarné cette rage contrôlée :
« C’est ce qu’on veut mettre en place depuis le début de la
saison. On prend du plaisir, tout le monde attaque et défend. Il
n’y a que des leaders. » Une mentalité forgée à l’entraînement
: « On s’entraîne à 100% pour jouer à 100% jusqu’à la fin.
»
Pierre-Emile Hojbjerg, rayonnant, a résumé l’état d’esprit :
« Le match était complet. Je me suis amusé aujourd’hui ! »
Le Danois a salué une « semaine de travail » payante, tout
en prévenant : « Maintenant, il faut passer à Auxerre.
»
La « méchanceté » comme philosophie
Derrière le terme provocateur de De Zerbi se cache une
philosophie claire : transcender le spectacle par une efficacité
impitoyable. Saint-Étienne, balayée en 15 minutes, en a fait les
frais. Avec 15 buts en trois matches, l’OM assume son statut de
machine offensive, tout en gagnant en maturité défensive.
Deuxième au classement, à sept points du PSG, Marseille cultive
ses ambitions. Mais pour De Zerbi, l’urgence reste d’« aller
chercher » chaque match avec la même détermination. Face à
Auxerre, les Phocéens devront prouver que cette « méchanceté
» peut aussi s’étirer sur la durée.
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