Alors que Carlo Ancelotti prépare ses
valises, une voix influente du vestiaire madrilène s’élève pour
adouber Zinédine Zidane. Révélation choc ou règlement de comptes
?
Le Real
Madrid vit des heures agitées.
Alors que le départ de Carlo Ancelotti en fin de saison pour
prendre les rênes de la sélection brésilienne est désormais
acté, une déclaration fracassante vient de secouer les
fondations de la Maison Blanche. Un joueur emblématique, qui a tout
connu et tout gagné sous le maillot merengue, aurait profité de
cette période de transition pour distribuer ses bons points. Et
surprise, ce n’est pas l’entraîneur italien, pourtant auréolé de
succès, qui recueillerait tous ses lauriers. Non, une autre légende
du banc madrilène, un certain Zinédine Zidane, serait désigné comme
celui qui a le mieux compris l’essence du jeu et des joueurs au
Real. Une prise de position qui, dans le contexte actuel, pourrait
être interprétée comme un tacle à peine déguisé envers le coach sur
le départ. Qui ose ainsi jeter un pavé dans la mare ?
« Zidane, c’est avec lui qu’on a vu ma
meilleure version »
La voix
qui s’exprime avec tant de franchise n’est autre
qu’Isco
Alarcón.
Dans une interview accordée au mensuel « So Foot »,
l’ancien magicien du Real Madrid, aujourd’hui au Betis Séville, n’a
pas tari d’éloges sur Zinédine Zidane. Lorsqu’on lui demande quel
entraîneur l’a le mieux compris au Real, sa réponse est sans
équivoque : « Zizou, parce que c’est avec lui qu’on a vu la
meilleure version d’Isco. Et puis, c’est le seul qui a adapté un
peu son système pour mettre en valeur mes qualités. C’est avec son
4-3-1-2 que j’ai vécu mes meilleurs moments au club. »
Une déclaration forte qui souligne l’impact tactique et humain du
Français sur l’épanouissement du milieu de terrain espagnol, qui a
brillé sous ses ordres, remportant notamment plusieurs Ligues des
Champions.
Si
Zidane a marqué son passage au Real, Isco n’oublie pas un autre
technicien crucial dans sa trajectoire : Manuel Pellegrini.
« C’est le coach le plus important de ta carrière
? » lui demande So Foot. Réponse :
« Clairement !« . De ses débuts fracassants à
Malaga où Pellegrini l’a révélé (« Je n’avais aucune
expérience mais il a tout de suite compté sur moi »), jusqu’à
leurs retrouvailles fructueuses au Betis (« Je suis très
content que nos chemins se soient de nouveau recroisés »), le
Chilien a toujours su tirer le meilleur du talentueux Andalou. Isco
loue d’ailleurs sa capacité à gérer la pression intense du Betis,
le qualifiant d‘ »équilibriste » et
d’ »entraîneur parfait ».
Real
Madrid : Le coup de poignard à Ancelotti
Malgré
une absence en sélection espagnole depuis 2019, Isco, à 30 ans
passés et brillant avec le Betis, n’a pas tiré un trait sur la
Roja. Il avoue : « Je ne vais pas le nier : dans ma tête je me suis
toujours dit que mon histoire avec la sélection n’était pas
terminée.« Apprenant que le sélectionneur
Luis de la Fuente l’aurait « dans ses petits
papiers », il confie : « Aujourd’hui je me
laisse guider par mes rêves. Chaque jour qui se lève est une
occasion donnée de les atteindre. » Un message clair, une
véritable main tendue vers le sélectionneur.
Avec ses
performances de haut vol au Betis et cette déclaration pleine
d’ambition, Isco semble déterminé à reconquérir une place en
sélection. Contrairement à Zidane et Pellegrini, qu’il a
manifestement su séduire par son talent, il lui reste à convaincre
Luis de la Fuente que sa magie peut encore opérer au plus haut
niveau international. Le message est passé, reste à voir si le
sélectionneur sera sensible à cet appel du pied et à la renaissance
d’un joueur qui a prouvé qu’il pouvait être façonné et sublimé par
les grands entraîneurs.
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