SPORT

7 stars sous pression, Kang sort le couperet

Michèle Kang veut plafonner tous les
salaires à 200 000 € par mois. Plusieurs cadres de l’OL sont
directement menacés.

L’OL a évité le pire.
Après des semaines d’incertitude,
la commission d’appel de la DNCG a maintenu le club en Ligue 1
,
écartant le spectre d’une rétrogradation administrative. Mais si la
menace immédiate est levée, les Gones ne sont pas tirés d’affaire
pour autant.
Selon Le Progrès,
Michèle Kang aurait décidé de
frapper fort pour éviter de nouveaux dérapages : plafonner tous les
salaires à 200 000 € bruts mensuels. Une mesure qui, si elle se
confirme, bouleverserait la hiérarchie du vestiaire et pousserait
plusieurs cadres vers la sortie.

Sept joueurs de l’OL
au-dessus du seuil

Car derrière ce maintien
arraché, la réalité financière reste préoccupante. La masse
salariale atteignait 99,2 M€ à la mi-saison 2024-2025, soit 84 %
des revenus du club. Un ratio explosif comparé aux standards de
Jean-Michel Aulas, qui ne voulait jamais dépasser les 50 %. Les
pertes s’accumulent : 17 M€ sur six mois, après déjà -25 M€
l’exercice précédent. Pour éviter un nouveau passage devant la
DNCG, Lyon doit impérativement réduire ses charges.


Selon ce que rapporte L’Équipe
, au moins sept joueurs
dépassent largement la limite envisagée. Corentin Tolisso pointe à
450 k€/mois, Nemanja Matic à 400 k€, Jordan Veretout et Moussa
Niakhate à 300 k€. Georges Mikautadze (280 k€), Ernest Nuamah et
Thiago Almada (250 k€) complètent cette liste. Difficile d’imaginer
que ces joueurs acceptent de diviser leur salaire par deux. Des
départs semblent inévitables.

Masse salariale explosive : l’OL prêt à sacrifier ses cadres

Masse
salariale explosive : l’OL prêt à sacrifier ses cadres

Des comptes toujours dans
le rouge

L’OL a deux options :
liquider 4 à 5 gros salaires rapidement, ou négocier des prêts avec
prise en charge partielle. Certains évoquent même des résiliations
de contrat. Coûteux à court terme, mais nécessaire pour assainir
les finances. En interne, on cite l’exemple de Brest : 24 M€ de
masse salariale en 2023-2024 pour une qualification en Ligue des
champions. La preuve qu’on peut réussir sans se ruiner.

Le marché ferme le 2
septembre et il reste donc moins de deux mois pour être dans les
clous. ARES, le fonds créancier, surveille chaque dépense. Pas
question de reproduire les erreurs du passé. L’OL a sauvé sa place
en L1, mais la marge de manœuvre reste mince. Un nouveau dérapage
pourrait être fatal.


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