Interrogé après Lyon-Manchester, Rayan
Cherki a enfin répondu à la question que tout le monde se pose :
jouera-t-il pour l’Algérie ?
Rayan Cherki a été relancé jeudi soir sur une question qui lui
colle à la peau depuis plusieurs mois : compte-t-il jouer pour
l’Algérie ?
Après le match nul de l’OL contre Manchester United en Ligue
Europa, le jeune Lyonnais a été approché par BeIN Sports MENA,
visiblement bien informé sur la popularité du joueur de l’autre
côté de la Méditerranée. Et à cette question, sa réponse a été
aussi sèche que calculée.
Flatté d’être suivi par le public algérien, Cherki n’a pas
ouvertement dit non. Mais il a tenu à rappeler qu’il n’était pas le
seul joueur digne d’attention : « Il ne faut pas suivre que
moi, il y a beaucoup de joueurs à suivre ». Un message qui
sonne comme une mise à distance. Tout en saluant la qualité de
l’équipe algérienne, il a surtout esquivé un engagement clair,
laissant entendre qu’il préfère encore temporiser.
À 21 ans, Cherki arrive à un moment charnière. Trop âgé pour
continuer en Espoirs, pas encore convoqué chez les A, il voit
l’horizon de la Coupe du Monde 2026 se rapprocher.
Et sans appel de Deschamps, le choix de l’Algérie pourrait
finir par s’imposer. Mais sa prise de parole montre qu’il veut
garder la main sur le timing, sans fermer aucune porte.
France ou Algérie ? Cherki tranche sans vraiment choisir
Sa réponse tranche avec d’autres cas comme celui d’Adli,
qui avait clairement dit non à l’Algérie. Cherki, lui, joue la
montre, tout comme Akliouche. Peut-être dans l’espoir qu’un vent
tourne du côté de Clairefontaine,
et que la perspective de voir Zidane succéder à Deschamps l’incite
à patienter encore un peu.
Mais c’est un pari risqué. En tablant sur l’après-Deschamps,
Cherki pourrait faire une croix sur 2026. Pour un joueur aussi
talentueux, ce report serait coûteux. Et si la France continue de
l’ignorer, l’Algérie pourrait finir par se lasser. Entre orgueil,
stratégie et patience, le feuilleton Cherki est loin d’être
terminé.
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