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مخطط الانقلاب الاماراتي في تونس كما ورد بصحيفة “موند افريك”

مخطط الانقلاب الاماراتي في تونس كما ورد بصحيفة “مون افريك” :

انقلاب لطفي براهم بدعم اماراتي : هذا ما جاءت به المخابرات الجزائرية :

اعلان حالة الطوارئ ل 5 سنوات
اقالة الشاهد وتعويضه بكمال مرجان
تعيين لطفي براهم وزيرا للداخلية
اقالة السبسي لاسباب صحية
تعيين محمد عبدالناصر رئيسا مؤقت ل 60 يوما تنتهي الرئاسة لكمال مرجان
تعيين لطفي براهم رئيسا للحكومة ووزيرا للداخلية في نفس الوقت
اعلان حركة النهضة حزب محضور
تدعيم الحكومة بوزراء من الجبهة الشعبية
نفي المرزوقي خارج تونس أو وضعه تحت الاقامة الجبرية
فتح الحدود لقيادات النهضة للرجوع للمنفى وملاحقة القواعد
انهاء العدالة الانتقالية ووضع سهام بن سدرين على ذمة التحقيق
حضر العمل الحزبي لاجل غير مسمى
حل مجلس النواب ….

المقال باللغة الفرنسية :

Tunisie, l’alliance ratée des Emiratis avec Lotfi Brahem
Par Nicolas Beau – 11 juin 2018 0
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Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Lotfi Brahem, a péché par orgueil, en croyant que grâce à ses nouveaux amis émiratis, il allait devenir le maitre du jeu politique à Tunis.

Le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, qui n’a jamais apprécié son ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, dont il suspectait la loyauté, a obtenu finalement sa tête auprès du président tunisien, Beji Caïd Essebsi, qui l’avait pourtant nommé voici neuf mois.

Officiellement, des erreurs dans les dispositifs de surveillance des côtes tunisiennes par l’Intérieur, qui expliqueraient le terrible naufrage de migrants dans la nuit du 2 au 3 juin au large de Kerkennah (79 morts), justifieraient la révocation de Lotfi Brahem. Qui peut croire à cette fable? La vraie raison, expliquent en privé des diplomates occidentaux, tient à la rencontre nocturne qui eut lieu récemment sur l’ile de Djerba entre le ministre et le chef des services secrets émiratis. Ce dernier revenait de Paris où avait eu lieu une rencontre préliminaire au sommet sur la Libye organisée par Emmanuel Macro le 29 mai.

Un « 7 novembre 1987 » bis

Lors de ce discret sommet, le Tunisien et l’Emirati ont mis au point la feuille de route qui devait conduire à des changements à la tête de l’Etat: révocation du Premier ministre, Youssef Chahed; possible nomination à la tête du gouvernement de l’ancien ministre de la Défense de Ben Ali, Kamel Morjane; mise à l’écart finalement du président Beji lui même, pour raisons médicales. Un peu à la façon dont le vieux président Bourguiba avait été écarté par le fringant général Ben Ali.

Parallèlement, Lotfi Brahem s’est rapproché d’un certain nombre de politiques tunisiens, notamment Ridha Belhaj, un des fondateurs de Nida Tounes, le parti présidentiel, qu’il a quitté voici deux ans pour créer son propre mouvement « la Tunisie d’abord’. Les deux hommes et d’autres encore, dont certains financés par les Emiratis, ont imaginé de recomposer l’échiquier politique tunisien. Ainsi ont-ils tenté, ces derniers jours, une alliance improbable avec le fils du Président tunisien, Hafedh Caïd Essebsi, patron très contesté de Nida Tounes et au plus mal avec Youssef Chahed, le premier ministre. Autant de sombres calculs qui finalement n’ont point abouti.

Premiers scuds

L’homme de l’ombre, Lotfi Brahem caresse depuis fort longtemps de grandes ambitions. Peu de temps avant qu’il soit nommé ministre de l’Intérieur tunisien par Beji Caïd Essebsi, et alors qu’il n’était que le patron de la garde nationale, l’équivalent de la gendarmerie en France, une campagne de dénigrement l’avait présenté comme le nouveau Ben Ali, prêt à tenter un coup de force sécuritaire dans une Tunisie en proie au désordre économique et sécuritaire. Etait-ce prémonitoire? Un document distribué sous le manteau et que Mondafrique a pu consulter présentait le simple patron de la Garde Nationale comme l’épicentre de réseaux souvent jeunes et entreprenants, mais nostalgiques de l’ordre ancien qui règnait sous la dictature.

L’offensive provenait de certains syndicats policiers, désireux de défendre le pré carré policier, appuyés par des hommes de l’ombre qui avaient leurs entrées au ministère de l’Intérieur.

La campagne de dénigrement avait totalement cessé avec la nomination de Lofti Brahem en septembre 2017 comme ministre de l’Intérieur. Le colonel major sut, à ce poste sensible, reconquérir l’estime de nombreux cadres policiers. Alors qu’il avait conquis une position de force sur l’échiquier tunisien, le voici chassé de son poste et victime de ses ambitions précipitées.

L’axe Beji-Ghannouchi

Le plan que le ministre démissionaire avait concocté visait avant tout à écarter définitivement de la vie politique tunisienne les islamistes du mouvement Ennahdha, pourtant arrivés en tête aux dernières élections municipales et qui depuis les Présidentielles de 2014, ont conclu un pacte avec le président tunisien.

De telles perspectives ne pouvaient que réjouir les Emiratis, leurs alliés séoudiens et égyptiens et l’entourage du président Trump, sinon l’administration américaine elle-même, qui comme souvent, a plusieurs fers sur le feu en Tunisie. Autant de pays unis

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